Passer au contenu

L’ASP est mort, vive le VSP

L’idée pouvait sembler séduisante. Pourquoi acheter une application alors que l’on peut la louer ? Il y a un an, le modèle de l’Application Service Provider…

L’idée pouvait sembler séduisante. Pourquoi acheter une application alors que l’on peut la louer ? Il y a un an, le modèle de l’Application Service Provider était annoncé comme révolutionnaire pour les applications comptables, progiciels de gestion intégrée, outils de management de la relation client. Le modèle devait être profitable aux entreprises dont les coûts (d’achat et de maintenance) allaient se réduire et pour les éditeurs qui pourraient s’ouvrir à un marché beaucoup plus important. Mais la correction financière n’a pas épargné les ASP, au contraire, ils ont été parmi les plus touchés. Rien d’étonnant à cela selon les dernières analyses de Morgan Stanley Dean Witter qui indiquent que les ASP ont oublié un détail important dans leur business model : la réalité des logiciels hébergés. L’expérience montre que le coût de maintenance des applications louées s’avère plus important que prévu pour les ASP. Le PGI R3, pour ne pas le citer, devient impossible à gérer sur un modèle locatif lorsque le nombre de clients ne cesse de croître.Le cours des principaux ASP cotés sur le Nasdaq n’a cessé de croître depuis le mini-krach d’avril et n’est pas remonté depuis lors, ce qui laisse craindre un délistage pour certains d’entre eux. Selon Morgan Stanley, le salut de l’ASP se trouve dans le VSP. En clair, le Vertical Service Provider, qui consiste à louer des applications spécifiques à un secteur d’activité. C’est ce que fait la start up FastBooking, présentée ci-dessous, dans le domaine de l’hôtellerie. Et c’est ce que se proposent de faire les start up en early stage que l’on rencontre en ce moment au First Tuesday. L’ASP semble déjà bien loin derrière nous…

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


la rédaction