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L’arrivée du sixième élément

Grâce à son résultat 2001, la firme californienne prend la tête du peloton des éditeurs de taille moyenne, derrière les cinq géants que sont IBM, Microsoft, Oracle, SAP et CA. Son p.-d.g. en France, Christophe Letellier, a fait le point à l’occasion du LeaderShip Summit 2002, qui a eu lieu à Paris le 6 juin.

01 Réseaux : Comment se répartissent aujourd’hui vos revenus ?Christophe Letellier : En France, notre progression, en termes de licences, a été de 45 % l’an passé. En principe, on table sur un tiers de consulting, un tiers de formation et un tiers de licence. Dans le monde, nous avons réalisé 2,073 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2001, une progression enthousiasmante sur un marché que l’on peut qualifier de très… calme. Notre secteur d’origine, les ressources humaines, la gestion financière et la paye, continuent de progresser, mais nos évolutions significatives concernent le SRM (Supply relationship management) et le CRM (depuis le rachat de Vantive, en 2001). Les contrats signés avec la Caisse d’Épargne et la BNP ont favorisé notre position en France.01 R. : Quelle est votre politique client pour les possesseurs d’ERP concurrents, en particulier SAP ? Et quels sont vos modèles ?C. V. : L’ensemble de l’offre logicielle PeopleSoft représente depuis l’an 2000 une technologie ouverte. Notre version 8, grâce à son architecture Pure Internet et ses cent soixante modules, a démontré sa faculté d’intégration dans toutes sortes de solutions ERP. Elle s’appuie sur un middleware intégré (l’intégration broker, NDLR), destiné à gérer les échanges XML entre applications internes ou externes à l’entreprise.01 R. : Quelles sont vos principales différences face à la concurrence ?C. V. : En dehors de notre architecture logicielle, qui ne nécessite aucun code sur le poste client, nos différences sont multiples. Quel patron peut dire combien il dépense en sous-traitance ? Notre logiciel d’ESA (Enterprise service automation) facilite, par exemple, le contrôle en temps réel des dépenses affectées aux services et aux projets internes de sociétés de services. Les nouveautés apportées à la tarification, non pas à l’utilisateur mais à la valeur de l’ensemble, sont très novatrices. Ce n’est pas à nous de décider combien de processeurs ou de serveurs seront utilisés.01 R. : Et votre système de facturation ?C. V. : On a retenu deux paramètres : les modules choisis par les clients et un Metrix qui prend en compte le chiffre d’affaires ou le nombre d’employés, dans le cas des programmes de paye et de ressources humaines.

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Thierry Outrebon