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L’Anvar prend des participations dans les sociétés qu’elle soutient

Avec ses bons de souscription d’actions, l’agence aide les jeunes pousses.

Trois lettres vont donner de l’oxygène financier aux sociétés qui recherchent un soutien financier auprès de l’Anvar, l’Agence nationale pour la valorisation de la recherche. Il s’agit des BSA (bons de souscription d’actions). Dans le sillage du premier plan quadriennal pour l’Anvar (2000-2003) du 12 décembre dernier, l’agence se lance sans tambour ni trompette dans la prise de participation dans les entreprises innovantes à fort potentiel de croissance. Toutes les jeunes pousses liées aux technologies de l’information sont concernées. Objectif : les aider à renforcer leurs fonds propres – surtout en cas de difficulté à trouver des fonds auprès des capital-risqueurs.

Des actions virtuelles qui deviennent réelles

Le principe est simple : au lieu de contracter un emprunt à taux zéro, remboursable en trois ans uniquement en cas de succès du projet innovant, l’entreprise a la possibilité de demander à l’Anvar de souscrire des BSA. “Les bons de souscription d’actions sont comme des actions virtuelles, sans droit de vote, qui peuvent être transformées en actions après que l’Anvar les a revendues à des intermédiaires financiers, tels que des capital-risqueurs”, explique Philippe Jurgensen, le président de l’Anvar.Ce nouvel instrument financier transforme l’Anvar en un investisseur direct dans les entreprises innovantes. A la manière d’un business angel, qui, du même coup, se retrouverait en position de bénéficier de la réussite finan- cière de certains projets lorsque l’entreprise innovante entre en Bourse. De quoi espérer susciter une nouvelle manne financière pour soutenir dautres projets innovants. Et continuer à prendre des risques.

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Erick Haehnsen