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L’analyse de trafic étudie le comportement des internautes

Faciles à installer et à paramétrer, les logiciels d’analyse de trafic sont cependant peu personnalisables. Le nombre d’informations issues des analyses est très important.

En dehors de la simple comptabilisation du nombre de visiteurs sur un site Internet, les entreprises se dirigent de plus en plus vers une analyse de l’audience et du comportement de leurs internautes. “Très peu de temps après le lancement de notre site, nous avons eu besoin de mettre en place un tel outil, non seulement pour compter le nombre de pages vues sur notre site, mais aussi pour obtenir des données marketing”, confirme Dominique Hembert, responsable technique de Seamply. com. Quelles sont les pages visitées ? Les chemins de consultation, définis par les entreprises, sont-ils suivis ? Les événements marketing ont-ils une répercussion sur le nombre d’internautes ? Autant de questions auxquelles les outils d’analyse d’audience et de suivi (clickstream en anglais) doivent répondre. Ces logiciels récupèrent et analysent les listes de logs sur le serveur web par une connexion FTP qui peut être effectuée manuellement ou automatiquement. Ensuite, ils éditent des rapports dans des formats laissés au choix du client. “Le paramétrage physique du logiciel est relativement simple. D’ailleurs, il est généralement réalisé par le prestataire ou l’éditeur”, remarque Frédéric Champomier, directeur informatique de ProXchange.

Paramétrer la récupération des fichiers de logs

Cette plate-forme d’échange de biens professionnels a choisi IntelliLog de LogMetrix, qui s’est chargé du paramétrage matériel. “Le plus difficile est le paramétrage du logiciel, relève Dominique Hembert, qui a été épaulé par le distributeur et intégrateur Abax Partners dans l’installation de WebTrends Enterprise Edition de WebTrends. Il faut configurer en premier lieu les profils, c’est-à-dire déterminer quels seront les fichiers de logs à collecter, à quelle fréquence, etc. Vient ensuite la définition de la forme des rapports, de leur format, de leur sauvegarde, des informations qui doivent y figurer, mais aussi de la période à étudier. Définir et analyser toutes les informations qui sont susceptibles de nous intéresser est un travail difficile.”

Des logiciels gourmands

Gourmand en mémoire, le logiciel doit être installé sur un serveur ou une station de travail dédiés. “Le traitement et l’analyse statistique des fichiers de logs de plusieurs mégaoctets se révèlent relativement longs. Selon les recommandations de l’éditeur, nous avons installé le logiciel sur un serveur Dell dédié. Il est équipé de Windows NT, de 512 Mo de RAM et d’un processeur Pentium III cadencé à 700 MHz”, illustre Frédéric Champomier. Se pose ensuite la question du stockage des fichiers de logs. Chez Seamply. com, où ils atteignent 20 à 30 Mo par jour, les fichiers sont stockés dans un répertoire dédié sur le serveur NT central. Quant à ProXchange, la société attend la compatibilité prévue de IntelliLog avec les bases de données Oracle.
Si les options et modules proposés par les différents logiciels d’analyse sont parfois très pointus, la personnalisation des outils reste assez faible. “La personnalisation a été l’un des facteurs décisifs dans notre choix. Nous avons décidé de travailler avec LogMetrix parce qu’ils étaient pratiquement les seuls à accepter de développer des modules spécifiques”, remarque Frédéric Champomier (lire encadré). Au final, le coût de la solution, ser- vice compris, s’élève à un peu plus de 130 000 F ht (20 000 ?). Pour Seamply. com, où aucune personnalisation du logiciel n’a été effectuée, la facture s’élève à 25 000 F ht (3 811 ?), dont 10 000 F ht (1 524 ?) de service.

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STÉPHANIE RENAULT