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La VXA d’Ecrix prouve sa fiabilité

Ecrix innove dans la sauvegarde magnétique avec une technologie à base d’enregistrement par paquets et de vitesse de transfert variable. Cette jeune société américaine illustre la fiabilité de ses supports par des tests spectaculaires.

Les supports amovibles à bande sont-ils en passe d’être relégués au rang d’antiquités ? C’est ce que compte démontrer Ecrix. Sa technologie VXA innove tout particulièrement dans le domaine de l’enregistrement sur bande magnétique en offrant les formats DPF (Discrete packet format), VSO (Variable speed operation) ou OSO (Overscan operation).

Donnée échaudée ne craint pas l’eau froide

Pour prouver la fiabilité de ses cartouches, VXA Ecrix n’a pas hésité à les plonger pendant une minute dans de l’eau bouillante ou à les emprisonner dans un bloc de glace. Il affirme qu’elles peuvent restituer toutes les données sauvegardées.Dans le cadre d’une utilisation normale, peu de chose différencie le lecteur VXA-1 de ses concurrents. La technologie VXA propose des cartouches de 12 et 33 Go. Cette capacité peut être portée à 24 et 66 Go grâce à une compression matérielle. En revanche, les taux de transfert de VXA se situent un peu en deçà de ceux de ses concurrents, comme le DLT7000, avec des taux d’environ 3 Mo/s (sans compression).Existant en version interne et externe, le lecteur VXA-1 s’installe facilement, grâce à son utilitaire. Nous avons utilisé une configuration modeste (K6 200 sous Windows 98, muni d’une carte SCSI ABP-3925, d’Advansys, et du logiciel de sauvegarde Microsoft Backup livré en standard avec Windows), qui a détecté correctement le lecteur… comme étant un matériel Exabyte ! Le VXA-1 a cependant fonctionné parfaitement et confirmé les performances attendues en matière de taux de transfert. Mais c’est surtout du côté de la fiabilité que nous attendions le VXA-1. Nous avons donc tenté de reproduire un des tests avancés par Ecrix, celui de l’eau bouillante, réalisé à l’origine avec de l’eau distillée.Pour plus de vraisemblance par rapport à un cas réel, c’est de l’eau du robinet qui a été utilisée. Nous avons aussi sauvegardé un peu plus de données qu’Ecrix, qui s’est contenté de sauvegardes de 100 Mo. Nous avons écrit environ 1 Go de données sur une cartouche de 33 Go, que nous avons plongée dans l’eau pendant trente secondes, après avoir retiré le récipient du feu et laissé l’ébullition redescendre. La cartouche a ensuite été passée à l’eau froide pendant quelques minutes. Seule une légère déformation du capot protégeant la bande attestait le traitement subi. Ayant laissé la cartouche sécher pendant plus de vingt-quatre heures, nous avons tenté la restauration. Les données ont été restituées dans leur intégralité !

VXA doit passer le test de la commercialisation

Nous avons ensuite procédé à un second test. Après avoir écrit, en plusieurs sauvegardes, environ 1,2 Go de données sur une cartouche de 12 Go, nous avons plongé cette dernière pendant une minute dans une casserole d’eau bouillante placée sur le feu. Après refroidissement de la cartouche, le capot de protection de la bande accusait une déformation plus importante que lors du test précédent. Cette détérioration empêchait la cartouche de se caler correctement dans le lecteur. Nous avons donc retiré le capot et tenté la restauration, qui a été, de nouveau, couronnée de succès. L’avenir s’annonce donc radieux pour cette technologie. Même si, pour l’instant, elle semble peiner à conquérir les entreprises et les sociétés spécialisées dans les systèmes de stockage, notamment en ce qui concerne les bibliothèques de cartouches à bande magnétique.

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Romain Criton