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La vidéo sur internet se professionnalise

Le salon Streaming Media Europe a consacré l’arrivée de solutions professionnelles sur un marché pourtant inexistant il y a encore deux ans.

L’arrivée des hauts débits en Europe et l’absence de contenu directement exploitable sur les plates-formes de streaming obligent les diffuseurs à ” industrialiser ” l’encodage des vidéos existantes. En effet, très peu de producteurs se spécialisent sur la création de contenu vidéo spécifiquement adapté au web, et les chaînes de télévision préfèrent aujourd’hui encoder les émissions qu’elles possèdent en portefeuille ?” pour les rentabiliser ?” plutôt que d’en produire de nouvelles. Une douzaine de sociétés, d’Anystream à Optibase en passant par Streaming21, proposent donc des plates-formes d’encodage matérielles ou logicielles ultraperformantes. Mais il ne suffit pas de produire ce contenu, encore faut-il le diffuser efficacement.Les solutions de cache et de réplication dédiées au streaming fleurissent ici et là avec pour objectif d’optimiser la diffusion entre le producteur et le fournisseur d’accès internet, dernier maillon du réseau avant l’utilisateur final. Grande consommatrice de bande passante, la vidéo pose en effet un problème aux fournisseurs d’accès qui ont tout intérêt à posséder en local une copie des flux vidéos qu’ils distribuent pour ne pas écrouler leur propre bande passante. Une tendance confirmée sur le salon par des sociétés au savoir-faire reconnu telles qu’Akamai, Inktomi, Network Appliance, Kasena ou encore Digital Island qui en ont profité pour se positionner officiellement sur ce nouveau segment de marché. Idem pour les opérateurs satellite et les sociétés telles que GTS ou KPNQwest, chargées de transporter les données au travers de leur nouveau réseau dédié à la vidéo.

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Frédéric Bordage