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La sécurité physique du système d’information

Que dire d’un système de sécurité sans faille logique, paré à toutes les intrusions mais dont la sécurité physique des machines n’est pas prévue ? Qu’il est à la merci de la moindre panne électrique et que les dommages peuvent être, sinon équivalents, au moins aussi importants que ceux causés par un pirate.

Près de 93 % des situations dans lesquelles des systèmes informatiques deviennent inutilisables ou des informations sont perdues, résultent d’une négligence humaine”, souligne la société Enirelec, spécialisée dans la sécurité (détection d’incendie, vidéosurveillance, contrôle d’accès, badges d’identification). Une panne électrique risque d’occasionner des pertes d’informations considérables si elles n’ont pas été préalablement sauvegardées.Prévoir la sécurité physique du système d’information ne constitue pas forcément une opération onéreuse. Un simple graveur ou des solutions de sauvegarde en ligne, activité pratiquée en Europe par le prestataire ASP NetStore notamment, peuvent être économiques comparés à la perte d’informations critiques. En cas de première urgence, des alimentations de secours (onduleurs) par batteries préservent le fonctionnement du système pendant près d’une heure, laissant ainsi le temps de réparer la panne électrique ou de fermer les applications. Certains onduleurs comme ceux d’APC, l’un des acteurs dominants de ce marché, sont capables de gérer un grand nombre de périphériques (scanner, imprimante, concentrateur, routeur, etc.), d’envoyer des alertes et de fermer automatiquement les applications quand ils arrivent en fin de batterie. Une autonomie appréciable le week-end. Disponibles en version réseau, ces onduleurs sont en outre dotés de consoles d’administration qui facilitent la gestion globale du système de sécurité.

PRÉVOIR LES INCENDIES ET UNE CLIMATISATION ADAPTÉE

Au-delà des problèmes électriques, la sécurité physique doit tenir compte des éventualités d’incendie. Dans ce cadre, il existe des sondes de détection, ainsi que des procédés de pulvérisation (en remplacement du gaz Halon, jugé nocif pour la couche d’ozone) spécifiques aux systèmes informatiques. De même, des systèmes de climatisation maintiennent l’environnement dans des conditions idéales de fonctionnement (18 ?’C avec un taux d’hygrométrie de 55 %), la chaleur, l’humidité et la poussière réduisant la durée de vie et la fiabilité des ordinateurs. Ces mesures ne s’imposent toutefois que dans le cadre de salles informatiques conséquentes (grands comptes, hébergeurs et ASP).

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Marie Varandat