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La ronde des jouets high-tech

Qu’allez-vous offrir à vos enfants pour Noël ? Comme d’habitude, des peluches, des poupées, des jeux éducatifs… Choisissez-les bourrés d’électronique !

Paloma, 3 ans, veut sa peluche pour s’endormir. Pas le simple nounours façon Bonne nuit les petits. Non, elle veut son Yano, une peluche capable de lui lire des histoires passionnantes et d’en changer chaque soir. Interactif et tendre, le joujou surfe allégrement sur les deux grandes tendances de cette fin d’année 2002.Le succès il y a trois ans du cyberchien Aibo, de Sony, conjugué à celui des Furbies, l’an passé, a tracé la voie à ces nouveaux objets, à la fois douillets, affectifs, souvent de taille réduite, comme les Micropets, de Tomy, et plus que jamais truffés d’électronique. Peluches, voitures, poupées, jeux de société… en 1999, 2 % des produits vendus par le leader français du jouet, Smoby, intégraient une puce. Cette année, ils devraient représenter 30 %.Chez Fischer-Price, le spécialiste des jeux du premier âge, 80 % des produits recèlent désormais un composant électronique. Pas question pour autant de tas de ferraille cybernétiques ! Le v?”u des constructeurs est que, lorsque l’enfant serre contre lui un petit chat qui ronronne, il ne puisse pas se douter qu’il tient entre les mains un concentré de technologie.Quant à l’interactivité jouet-enfant, elle doit se manifester partout : chez le cyberbébé, qui apprend des mots au contact de sa “maman”, chez la belliqueuse figurine Sensor Max Steel, de Mattel (environ 43 ?, soit 282 F), qui reconnaît les armes que le petit garçon lui glisse dans la main, et chez ces personnages dotés d’une fonction de reconnaissance vocale, qui semblent comprendre ce qu’on leur dit.Les jouets fonctionnent aussi en bonne intelligence entre eux : les six robots de la famille Robix (Lansay, environ 30 €, soit 197 F pièce) communiquent entre eux avec leur propre langage, s’aiment, s’énervent et se réconcilient. Les quatre voitures agents secrets Spybotics (Lego, environ 85 €, soit 558 F) peuvent ?”uvrer de concert lors des missions les plus périlleuses. Plus perfectionnés encore, les jouets évolutifs sont capables de se modifier au fil du temps.Ainsi, les Biobugs (Woo wee, environ 73 €, soit 479 F pièce), sortes d’insectes intelligents, se développent en 12 étapes, passant du stade de nouveau-né à celui de l’adulte. Pour grandir, ils doivent combattre leurs semblables…Au pied du sapin, à côté de ces robots, on devrait trouver des périphériques destinés aux plus petits. Les constructeurs leur proposent d’imiter leurs parents avec de petits agendas électroniques (V-Pad, de VTech, environ 122 ? soit 800 F) ou des appareils photo numériques (e-look, de Berchet, environ 106 ? soit 695 F).Et ils n’hésitent pas à employer les grands moyens pour faire craquer les moins de trois ans qui, faute de savoir manipuler la souris, échappaient jusqu’alors à la déferlante numérique. C’est le cas de Smoby qui a couplé une gamme de CD-ROM à un surclavier pour permettre aux petits, dès 18 mois, de jouer sur le PC de papa et maman.Et pour ces derniers, justement, le Père Noël a aussi eu une idée : une peluche Casimir qui parle (Tomy, 20 ? soit 131 F). Et c’est la voix originale du tendre dinosaure de l’émission télé l’Ile aux enfants. Comme au bon vieux temps !

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Laurence Beauvais