La mémoire flash à l'assaut des disques durs
Le constructeur coréen Samsung sort un PC portable et un terminal multimédia dont le disque dur est remplacé par un assemblage de mémoires flash de type NAND.
La mémoire flash, qui équipe surtout les baladeurs numériques, va-t-elle remplacer les supports magnétiques classiques comme le disque dur dans nos ordinateurs ? C'est en tout cas l'espoir de Samsung.
L'équipementier coréen a annoncé deux produits qui vont dans ce sens.Le premier ?" commercialisé dès le début du mois de juin en Corée ?" est le SSD (Solid State Disk) ou disque dur électronique. Celui-ci est composé d'un assemblage de seize mémoires flash
de type NAND à 2 gigaoctets chacune. Il équipe déjà deux produits, vendus exclusivement en Corée pour le moment : le Samsung Q1-SSD, une plate-forme multimédia de poche, et le Q30-SSD, un ordinateur ultraportable.Le SSD est plus résistant aux chocs qu'un disque dur classique, plus économe en énergie et beaucoup plus rapide. Il affiche 53 Mo/s en lecture et 28 Mo/s en écriture, selon le constructeur, contre environ 24 Mo/s
pour un disque dur classique, en lecture comme en écriture. En contrepartie, le prix de revient d'un tel disque est élevé : 30 dollars le gigaoctet de mémoire flash contre 0,7 dollar pour le gigaoctet d'un disque dur
classique.C'est pourquoi Samsung n'abandonne pas totalement ce dernier. Il a d'ailleurs développé, en collaboration avec Microsoft, un disque hybride qui associe mémoire flash et support magnétique classique. Ici, il ne
s'agit plus de remplacer le disque dur par de la mémoire flash mais, au contraire, d'intégrer 1 Go de mémoire flash au c?"ur du disque dur?" pour éviter des coûts de fabrication prohibitifs.