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La facture ne baisse pas à la seconde !

Orange est le premier opérateur français à mettre en ?”uvre la tarification à la seconde, dès le début de l’appel. Attention ! même si l’on consomme plus pour le même prix, il sera hors de question de voir sa facture baisser.

01 Réseaux : La tarification à la seconde est à présent une réalité. La facture va-t-elle vraiment baisser ?Jean-Philippe Gay : Non, la facture ne baissera pas pour les clients qui ont opté pour un forfait. Un forfait, par exemple, de deux heures à 31 ? restera à 31 ?. Ce qui change, c’est l’abandon de la première minute indivisible et les paliers de facturation. Ainsi, les clients vont pouvoir profiter de deux heures de communications, à la seconde près. D’après nos calculs, ils vont bénéficier de 25 % de temps de communication en plus pour le même prix. La demande des associations de consommateurs n’était pas une baisse de la facture, mais une meilleure transparence de la consommation des clients. L’objectif est atteint.01 R. : Cette nouvelle offre est née sous la pression des associations de consommateurs…J.-P. G. : Nous avons plié sous la pression, en effet, mais nous sommes allés plus loin, puisque les associations réclamaient la tarification à la seconde, après la première minute indivisible. Notre nouvelle offre est un élément constitutif de notre marque, car nous voulons vraiment être les champions de la proximité avec le client. Cette offre est également déployée dans les pays d’Europe où Orange est présent. C’est le cas au Danemark, en Slovaquie, en Roumanie et, à partir du 15 septembre, en France.01 R. : Les nouveaux tarifs vers les autres réseaux ainsi que l’abandon des tarifs avantageux après dépassement du forfait suffiront-ils à compenser le passage à la tarification à la seconde ?J.-P. G. : Globalement, les clients s’y retrouvent. Bien sûr, pour le même prix, il faut qu’Orange n’y perde pas non plus au change. Pour cela, nous collons au plus près à nos coûts. Celui de l’acheminement d’un appel vers les réseaux concurrents [SFR et Bouygues Telecom, NDLR] est plus cher que celui d’un appel vers notre réseau ; nous répercutons donc cette différence, que nous facturons 0,002 € par seconde [soit 0,12 € par minute, NDLR]. Vers les autres réseaux mobiles, les communications reviennent moins cher à nos clients pour les appels de moins de 42 s ; au-delà, cela leur coûte plus cher qu’avec l’ancienne tarification. Il faut aussi préciser que 50 % des appels ont une durée inférieure à 50 s.01 R. : Mais, comment le client peut-il savoir vers quel réseau s’achemine la communication ?J.-P. G. : Pour faciliter la tâche de nos clients, nous allons mettre en place un serveur vocal qui indiquera vers quel réseau le client veut téléphoner, en lui précisant le complément de facturation dont il devra s’acquitter pour cet appel.01 R. : Comment vos clients peuvent-ils savoir que cette nouvelle tarification est plus avantageuse que l’ancienne ?J.-P. G. : Les clients peuvent se faire aider en appelant le service clients, qui, à partir de grilles d’analyse relativement simples, pourra dire s’il a intérêt à conserver son ancienne tarification ou non.01 R. : Les entreprises bénéficient-elles également de nouveaux tarifs ?J.-P. G. : Pour les entreprises, la tarification est la même que celle qui s’applique au grand public, c’est-à-dire à la seconde dès la première seconde. Les communications hors forfait sont également facturées à la seconde, après la première minute indivisible.

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Jérôme Desvouges