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La dernière année de l’Esme-Sudria anticipe l’avenir

La fin de cycle ingénieurs de l’école de mécanique et d’électricité est une année préprofessionnelle. En parallèle, elle développe ses ouvertures à l’international avec possibilité de doubles diplômes.

Comme la plupart des écoles d’ingénieurs, l’École spéciale de mécanique et d’électricité (Esme-Sudria) a d’abord une vocation généraliste. La spécialisation intervient donc après deux ans de tronc commun en cycle ingénieurs. “Il s’agit d’une année préprofessionnelle, où les élèves perdent leur qualité de potaches et se comportent plus comme des ingénieurs”, explique le directeur, Jean Doceul.

Une ” année-sandwich ” pour être détaché dans une entreprise

Les étudiants choisissent entre génie électrique, électronique et télécommunications ou informatique. Avec, à l’intérieur, des matières d’approfondissement. Cette dernière année comprend le classique projet de fin d’études ?” d’octobre à mars ?”“avec les entreprises qui proposent les sujets. Elles peuvent même venir à l’école voir l’avancée des travaux”. Le lien avec le monde professionnel s’accentue pendant le dernier stage de six mois. L’étudiant passe alors sous la tutelle directe des entreprises. Celles-ci “offrent de moins en moins de stages, mais de vraies missions, admet le directeur. Mais ce n’est pas grave : l’école forme justement les élèves à mener des projets”.Toujours après la deuxième année, l’Esme propose aussi une ” année-sandwich “, au cours de laquelle l’étudiant interrompt ses études pour être détaché dans une entreprise. “Cela marche moins bien qu’il y a dix ans, car ils sont pressés de travailler.”Enfin, l’Esme insiste sur l’international. La dernière année peut donc se dérouler à l’étranger. Deux doubles diplômes sont possibles avec l’université de Kassel, en Allemagne, et avec l’école d’ingénieurs de l’université Pontificia Comillas de Madrid (Icai), en Espagne. Plus un Master of Sciences à San Jose, en Californie, ou encore un semestre en Grande-Bretagne ou en Irlande après la dernière année, pouvant déboucher sur un autre double diplôme. Dans ce domaine, l’école semble avoir fourni de gros efforts. “Depuis mon entrée à ma sortie de Sudria, l’école est passée d’initiatives balbutiantes à des ouvertures concrètes” se souvient Thomas Moreau, diplômé en 1998. Il est ainsi parti en stage au Viêt-Nam en deuxième année.

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Arnaud Devillard