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La croissance des hauts débits favorise les fabricants d’instruments optiques

Les ventes de composants EDFA, MICS, SWICS, OADM, auparavant marginales ou à usage interne, deviennent un vecteur de croissance.

Si, dans diverses applications de test, on a coutume de dire que “le logiciel fait la différence”, dans les télécommunications sur FO (fibre optique), la nature du composant (EDFA, OADM, MICS et SWICS) et sa qualité jouent un rôle clé. Les fabricants d’instruments de tests optiques ?” qui utilisaient ces composants pour leur usage interne ou n’en faisaient qu’une promotion limitée à l’usage de rares utilisateurs très spécialisés (armée ou universités)?” voient dorénavant en eux, avec la montée des hauts débits, un vecteur significatif de croissance.“En 2001, souligne Alain Marion, président d’Anritsu SA, filiale de la société japonaise éponyme, la croissance que nous attendons sera tirée par les composants, car nous avons été homologués en production. Les commandes de composants, notamment d’amplificateurs optiques EDFA, qui représentaient 50 à 100 millions de francs en 1999, sont passées à 400 millions en 2000.”De son côté, le danois NetTest, autre fournisseur majeur de tests télécoms, a développé en France, en 1998, un multiplexeur à base de réseau de diffraction et, en 1999, lui a fait subir les tests prescrits par Telecordia.

Des tests de qualification sévères

“Ces tests sévères de qualification, explique Benoît Appert-Collin, directeur Business development chez NetTest France, sont un passage obligé, et notre multiplexeur les a passés avec succès”. Les ventes de ce produit ont démarré en 2000, et NetTest a installé à Lannion, à la mi-2000, une unité de montage de connecteurs Seiko-Gikel.

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Jean-Pierre Baranes