La charte parisienne sur les antennes relais à l'épreuve des faits
Peu avant l'activation des antennes UMTS, la commission de concertation instituée par la charte signée par les opérateurs et la Ville de Paris est confrontée au mécontentement des riverains et des associations.
Commission et mairies ne sont pas sur la même longueur d'onde
Face à cette accusation, Yves Contassot se veut serein : ' Des mesures contradictoires vont être effectuées en présence d'experts désignés par les associations. Elles seules connaîtront les conditions dans lesquelles ces relevés seront opérés. Alors, nous verrons si les résultats diffèrent des mesures déjà enregistrées ', précise le maire-adjoint.Autre point d'achoppement : les activités de la commission de concertation instituée par la charte du 20 mars, et dont la mission est de gérer les conflits relatifs à l'installation des antennes relais. Cette structure recueille les avis émis par les mairies d'arrondissement sur le déploiement de nouvelles stations de base. Initialement, les mairies ne disposaient que de huit jours pour se prononcer, sur la base des fiches de synthèse d'installation transmises par les opérateurs. Ce délai de réponse vient d'être porté à un mois.Opposition systématique de certaines mairies
Autres points sensibles : des mairies d'arrondissement qui ont pris le parti d'émettre des avis systématiquement négatifs sur l'implantation des antennes. ' Ces avis se fondent sur un argument développé par l'association Priartem, selon lequel on ne pourrait pas installer d'antenne à moins de cent mètres d'un site sensible, explique Yves Contassot. Or même Priartem a reconnu que cette situation n'était pas applicable à Paris ; ces arguments sont donc injustifiables. 'Pour Damien Romanet, un avis négatif rendu par une mairie d'arrondissement sera d'autant plus pris en compte par la commission qu'il se fonde sur une opposition des riverains. ' Cela nous invite à fouiller le cas, à rechercher une médiation sur le terrain et à vérifier si les garanties présentées par les opérateurs sont bel et bien suffisantes. Mais, au rythme où vont les choses, la commission va bientôt devoir traiter des cas insolubles. '' Ce qui nous importe, déclare Damien Romanet, c'est le respect du principe de précaution. C'est-à-dire la recherche d'un risque socialement acceptable par le plus grand nombre. ' Si les avis divergent parfois, tous les intervenants du dossier des antennes relais sont au moins d'accord sur un point : la charte de bonne conduite est aujourdhui en phase de rodage.-
Didier CARDON
Santé et téléphonie mobile: plus de personnes sensibles aux ondes UMTS.
Les opérateurs de téléphonie mobile lancent une campagne de communication pour convaincre les Français qu'il n'y a pas de risques avérés à utiliser un combiné ou à vivre près d'une antenne. Une étude hollandaise montre pourtant l'inverse, surtout avec l'UMTS
une récente étude menée aux Pays-Bas par l'Organisation néerlandaise pour la recherche scientifique appliquée (TNO - l'équivalent de notre CNRS) sous l'égide des ministères néerlandais de l'Économie, de l'Environnement et de la Santé des Pays-Bas. Rendue publique en septembre dernier, elle porte sur «les effets des champs de radiofréquences du système de téléphonie mobile sur le bien-être et sur des fonctions cognitives de sujets humains électrosensibles ou non» (disponible en anglais - format PDF, 1,83 Mo).
PS : et pour bientôt une autre étude ..... -
Didier CARDON
Rédigé le 17.03.2004 et Modifié le 01.04.2004
1 - Téléphonie mobile
I) Baisse à 0.6V/M des valeurs limites d'expositions.
II) Redéfinir une nouvelle cartographie des sites sur les projets d'implantations futures afin de couvrir la totalité de la commune.
III) Augmentation des antennes relais (pour compenser la perte de zones de couverture du a la baisse des puissances)
IV) Interdire les implantations situés proches des sites sensibles (école, crèches, hôpitaux et à redéfinir) dont les valeurs d'exposition sont supp. à 0.6V/M, déplacer les anciens sites concernés par cette mesure si la 1ère mesure met en évidence des valeurs supérieures à 0.6V/M, garder les installations conformes à ces valeurs sur les installations antérieures.
V) Mise en place d'une veille sanitaire à la décharge des Associations entre le public et les services communaux compétents (un système de contrôle accessible au public peut y être mis en parallèle et entrant dans le cadre de cette mesure citée ci-dessus).
VI) Maintenir la concertation entre les opérateurs,la Région,la commune,les comités de quartier,les associations,les office HLM?(à redéfinir)sur les projets d'implantations de sites nouveaux .
2 - UMTS
Lancement sur TOURS et sur la Région Du Réseau UMTS
I) Mise en installations de quelques sites d'implantation (le nombre en est à déterminer) sur les mêmes critères cités ci-dessus.
II) Hors Agglo (et aussi là ; ou les puissances notamment en campagne sont trop élevé) Interdire les implantations : situées proches des habitations à moins de 300m et de déplacer celles implantées auparavant (si valeurs supérieurs à 0.6V/M) ;(ce qui pourrai permettre si ces distances sont pris en compte, de revoir les puissances d'émissions pour une meilleure qualité de service). -
MC_
il ne faut pas oublier que nous vivons dans un environnement radio électrique trés varié. Nous avons la télévision, les stations radios FM et AM, les radios amateurs, les radars des tours de contrôle et ceux du bord des routes, cela représente des Mégawatts dans l'air. J'allais oublier le champ magnétique terrestre qui est un champ continu de 46µTesla à Paris et l'utilisation de notre micro-onde (1000wATTS) qui agite la molécule d'eau.
Il serait opportun aussi de mesurer ces puissances électro-magnétiques. -
Marc Cousin
il ne faut pas oublier que nous vivons dans un environnement radio électrique trés varié. Nous avons la télévision, les stations radios FM et AM, les radios amateurs, les radars des tours de contrôle et ceux du bord des routes, cela représente des Mégawatts dans l'air. J'allais oublier le champ magnétique terrestre qui est un champ continu de 46µTesla à Paris et l'utilisation de notre micro-onde (1000wATTS) qui agite la molécule d'eau.
Il serait opportun aussi de mesurer ces puissances électro-magnétique. -
ajavon
j'ai une idée : et si on installait les antennes de téléphonie mobile chez ceux qui disent qu'il n'y a aucun risque à loger à moins de 10 metres d'elles,comme c'est le cas pour mes deux enfants mon mari et moi!!!!!!
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Eric_
Quand on est en dessous des émetteurs, le soir et les week-ends depuis les forfaits (de tous les opérateurs) c'est une horreur.
INVIVABLE on peut se prendre des décharges etc.
Lisez le Parisien de temps en temps on lit que les riverains se font héberger faute de solution. -
Eric_
Monsieur,
Les volts ça brûle avant de donner le cancer...
Ca s'appelle les effets thermiques et le corps saurait gérer.
Longue vie sous les radio-fréquences. -
Annie_
Je n'ai pas de mobile mais je vous assure que vivre sous les antennes 24h/24 c'est NOCIF et même TOXIQUE.
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Noelle_
J'ai quitté mon appartement pour raisons de santé (papiers médicaux). Problèmes neurologiques et organiques. Je suis malade mais pas la psychose.
Pour info, 5 étages en dessous, ce n'est pas toujours un parapluie on a mesuré plus de 4volts/m2. -
Stephane_
Il y a eu plein d'études, et toutes disent la même chose: y'a un trés gros doute sur la nocivité des antennes-relais (voir études de M.Santini-InsaLyon, de M.De La Ruz... et toutes celles faites en Australie, en Allemagne). En angleterre, par exemple, il est interdit d'installer une antenne-relais à moins de 100 m(ou 300m je ne sais plus) d'un habitat. En france, il n'en est rien pourtant les technologies sont les mêmes. J'en ai une à 20 metre de mon salon, j'ai un appareil de mesure et j'ai pu mesurer qu'on était bien en dessous des seuils autorisés, mais le problème est que ceux-ci sont parfois jusqu'à mille fois plus élevés que dans d'autres pays d'Europe. En france, l'enjeux économique a été mis en avant et tant pis pour la population. Quand un médicament doit être mis en circulation, et même si il peut sauver des milliers de vies, il se passe des années avant qu'il soit commercialisé car on veut pouvoir le tester et s'assurer qu'il ne provoquera pas des effets secondaires plus importants que son but initial. Pour les champs électromagnétiques, rien n'a été étudié avant, et avec l'UMTS c'est encore bien pire.
En ce qui concerne la nocivité d'un portable par rapport à une antenne-relais, la zone d'impact est plus petite, moins puissante mais beaucoup plus proche. Par contre, on y est pas soumis 24h/24. Pour résumer, il faut faire trés attention à cela, on en reparlera j'en suis sûr et peut-être que ca fera encore plus de bruit que l'Amiante.
M'enfin, si il n'y avait que ca qui nous pourrit la santé!!
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