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Kyrielle d’annonces autour des serveurs

L’arrivée des nouveaux processeurs Intel, Itanium 2 et Xeon MP, a provoqué une avalanche d’annonces chez les constructeurs de serveurs. Chez NEC, cela concerne l’entrée de gamme, le milieu chez IBM et HP, le haut chez Unisys.

C’est désormais une tradition, dès qu’Intel annonce la disponibilité de nouveaux processeurs, les fabricants de serveurs les intègrent dans leurs nouveaux modèles. Dernières puces en date, les Xeon (32 bits) et Itanium 2 (64 bits) ont été prises en compte dans diverses configurations qui, globalement, se segmentent en deux marchés.Le premier regroupe les serveurs bi et quadriprocesseurs. Hewlett-Packard, qui a coproduit le processeur Itanium avec Intel, a ouvert le bal en présentant dès le mois de juillet ses rx2600 et rx5670, des machines bi et quadriprocesseurs Itanium 2 cadencées respectivement à 900 MHz et 1 GHz. Fin août, Nec a plutôt misé sur les processeurs Xeon MP, cadencés à 1,4 ou 1,6 GHz, avec la sortie de deux serveurs quadriprocesseurs Express5800, les modèles 140Hc et 140 Rb-4.Tous disposent de disques durs et de ventilateurs remplaçables à chaud, ainsi que de ports d’extension PCI-X 64 bits. Selon le constructeur, ces deux processeurs autoriseraient plus de 48 150 transactions par minute (tpmC).De son côté, IBM joue la carte de l’évolutivité avec son serveur biprocesseur x440, capable d’évoluer jusqu’à 16 processeurs Xeon ou Xeon MP. La version quadriprocesseur affiche, au dire d’IBM, le meilleur résultat de transactions avec 61 168 tpmC, ce qui la place loin devant le serveur de Nec. Son prix reste toutefois bien supérieur à celui de son concurrent.

Une version musclée chez Unisys

Le second marché concerne les serveurs grands systèmes (mainframes). Unisys, le constructeur américain plus que centenaire, profite de ses bonnes relations avec Intel pour dévoiler des modèles dotés de 16 ou 32 processeurs, Itanium 2 et Xeon MP. Ces annonces viennent enrichir les gammes de serveurs d’entreprise ES7000 Orion et Aries, constituées spécifiquement de plates-formes Windows.Conçus pour concurrencer les systèmes Unix/Risc propriétaires, la gamme Orion et ses nouveaux modèles 130 et 230 acceptent jusqu’à 32 processeurs, Itanium 2 pour le premier et Xeon MP pour le second. Ceux-ci se répartissent en deux groupes de 16, où chacun est doté d’une mémoire vive maximale de 64 Go. Les Orion 130 et 230 disposent respectivement de 64 et 96 emplacements d’entrées-sorties.La gamme Aries s’étoffe également de modèles 130 et 230, chacun ne gérant que 16 processeurs, Itanium 2 pour le 130 et Xeon MP pour le 230. Facturés à partir de 75 000 ?, ces quatre serveurs fonctionnent avec Server Sentinel, un utilitaire qui anticipe et définit automatiquement les meilleurs réglages pour une performance optimale ; celui-ci dispose également de quelques capacités d’autoréparation.

Des modèles “économiques” chez Sun

Sun, quant à lui, investit le marché des serveurs d’entrée de gamme avec une toute nouvelle série de systèmes à base de processeurs Pentium III (1,4 GHz), positionnés comme “économiques“. Premier annoncé, le LX50 (ex-Big Bear) fonctionne avec Linux ou Solaris 9 pour processeurs Intel. Son offre logicielle, point fort de cette solution, comprend la plate-forme Sun One et de nombreux logiciels libres tels que la base de données MySQL, Apache, WU-FTPD, le serveur de mail SendMail, le serveur DNS Bind, Sun Grid Engine, etc.Le constructeur tient toutefois à préciser que sept applications Sun One ?” dont Portal Server 6, Directory Server 5.2 et Identity Server 6 ?” ne fonctionnent pas encore sur le LX50. Reste à communiquer les prix de ces nouveaux serveurs.

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Lionel Sarrès