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Kodak dévoile son futur de la photo numérique

Détection de visages et paysages, utilisation de données GPS, partenariats avec Skype et Motorola… Kodak invente.

Pour améliorer et renouveler l’engouement pour les appareils photo numériques, on ne sait plus quoi inventer. Tout est bon ! Nos constructeurs seraient-ils arrivés au bout du rouleau ? Pour Philippe Kalmbach, directeur
marketing de la zone Europe du Sud chez Kodak, la photo numérique vient de tourner une page. Pour lui, elle n’offrait jusqu’ici ‘ rien d’autre qu’un stockage sur une carte mémoire. C’est bien, mais cela ne fait pas une
révolution ‘.
Pour illustrer ses propos, il propose de faire l’analogie avec l’industrie de la musique : ‘ Quand le CD est sorti, on est passé du vinyle au CD, mais la technologie n’avait pas fondamentalement changé. Le
jour où le MP3 est arrivé, la musique est devenue enfin libre. On est à peu près à ce stade avec la photographique numérique. ‘
Pour Kodak, l’avenir s’articule autour de trois thèmes : la qualité facile, le partage
facile et l’archivage facile.La facilité d’utilisation passe par des améliorations pousse-boutons. Car, pour Philippe Kalmbach, ‘ les gens sont frustrés par les yeux rouges, le flou ou la lumière imparfaite ‘. Et de
rappeler au passage que la course aux pixels est terminée. Cette facilité d’utilisation passe par une
nouvelle plate-forme d’appareils à double focale, illustrée par le tout nouveau Kodak Easyshare V610. Cet appareil d’une compacité extraordinaire (23 mm d’épaisseur)
intègre un zoom optique 10X (équivalent à un objectif 38-380 mm). Il propose aussi des fonctions logicielles (Kodak Perfect Touch) pour en finir avec les yeux rouges, recadrer l’image, détecter les images floues et effectuer une rotation
automatique des images.Le partage facile, quant à lui, est à associer au support des technologies sans fil Wi-Fi et Bluetooth. Et d’imaginer pourquoi pas que, d’ici à cinq ans, on pourra transmettre ses photos en utilisant la technologie WiMAX. Comme le
rappelle notre interlocuteur, Kodak sait déjà le faire depuis quelques mois avec l’Easyshare One.
‘ Cet appareil Wi-Fi se connecte aux bornes
hot spot des opérateurs pour offrir un bénéfice utilisateur immédiat, c’est la notion d’instantanéité, c’est partager une photo sans limitation de qualité. ‘Cette notion de partage ne s’arrête pas là. Deux voies sont explorées, à commencer par un partenariat avec Skype et l’utilisation conjointe du logiciel Kodak PhotoVoice. Ainsi, lors de l’appel de l’un de vos correspondants avec Skype,
vous allez pouvoir lui commenter un diaporama de vos derniers clichés. Le partage passe aussi par l’instantanéité de la photo. En la matière, Philippe Kalmbach reconnaît qu’il n’y a pas mieux qu’un photophone.Cette année, Motorola devrait dévoiler le fruit d’un partenariat signé pour 10 ans avec Kodak. Car les téléphones portables peuvent aujourd’hui intégrer des capteurs photographiques de qualité. Vos photos numériques en haute
qualité devraient pouvoir ?” avec ces futurs téléphones ?” être envoyées aussi simplement qu’un SMS.L’archivage des photos numériques doit, selon Kodak, évoluer. Car on aurait recréé une boîte à chaussures numérique dans laquelle un individu pourrait stocker, au cours de son existence, près de 30 000 fichiers ! La
prochaine étape du logiciel d’archivage maison Easyshare va évoluer afin d’exploiter ce que Kodak qualifie ‘ d’e-sémantique ‘.
‘ Si des informations sont capturées par une image
pour régler la capture d’images, nous sommes aujourd’hui capables de ressortir cette information pour archiver les photos de différentes manières ‘,
indique Philippe Kalmbach. À commencer par la reconnaissance automatique
aussi bien d’un visage que d’un élément distinctif d’un paysage.On pourra ainsi demander au logiciel de retrouver tous les portraits d’une personne ou l’ensemble des clichés pris en bordure de mer. Le photophone ouvre d’autres perspectives. Car si votre opérateur sait où vous êtes, les photos prises
depuis un téléphone portable vont pouvoir conserver les données GPS, c’est-à-dire les coordonnées géographiques. Ainsi, retrouver toutes vos productions à l’occasion d’un voyage à New York s’effectuera dès lors sans poser la moindre
question.Dernière innovation attendue, la datation automatique de vos vieux clichés. Avec un scanner, on sait maintenant dater à quelques années près tous vos tirages papier. Pas besoin de faire appel à votre mémoire pour classer vos photos,
leurs caractéristiques chimiques s’en chargent à votre place !

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Thierry Derouet