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JD Edwards part à la conquête du commerce collaboratif

L’éditeur de PGI vient de finir l’intégration complète de son module de gestion de la chaîne logistique avec OneWorld. L’occasion de choisir un nouveau positionnement marketing pour s’attaquer au marché du commerce collaboratif.

” Collaborez ou mourrez ! “ Telle est la formule choc adoptée par JD Edwards pour le lancement officiel de sa solution de commerce collaboratif OneWorld Xe Advanced Planning. Cette nouvelle offre correspond en fait à l’évolution de la suite de gestion de la chaîne logistique Active Supply Chain, intégrée dans son progiciel OneWorld.” Un nombre important de nos clients souhaitait à la fois pouvoir n’utiliser qu’un des modules d’Active Supply Chain, et une intégration plus poussée avec OneWorld “, résume Rozelyne Zubar, responsable marketing France de l’éditeur.Côté fonctionnalités, Xe Advanced Planning s’appuie sur le module Real-time Order Promising (ROP) pour sélectionner en temps réel et selon des scénario prédéfinis, la meilleure méthode d’approvisionnement. Objectif ? Formuler la meilleure offre d’achat, en coopération avec les modules Sales Order Entry et Demand Collaboration, chargés de collecter l’ensemble des demandes occasionnelles d’approvisionnement.JD Edwards&Company entend se distinguer de la concurrence par une intégration poussée de l’ensemble de ses outils de gestion de la chaîne d’approvisionnement avec, à la clé, la possibilité pour le fabricant ou le distributeur d’indiquer en temps réel au client final une date de disponibilité pour le produit.

JD Edwards résiste aux places de marché

En s’ouvrant à des standards tels qu’XML et en misant sur des progiciels ” collaboratifs “, l’éditeur entend contrebalancer la concurrence des places de marché qui ambitionne de prendre en charge les flux des filières achats chez les entreprises. Une concurrence qui pourrait bien, à terme, empiéter sur le marché des PGI et de l’EDI.Edward Mc Vaney, CEO et président de JD Edwards&Company déclarait en effet récemment ” Nous souhaitons nous libérer des standards imposant l’exclusivité, permettre de choisir librement des nouvelles technologies dans une architecture collaborative et ouverte et, enfin, accroître la liberté d’interopérabilité entre toutes les applications. “.Si la démarche n’est pas nouvelle, l’éditeur affirme être le premier au monde à offrir un tel niveau de service et d’intégration. Il faut dire que le commerce B-to-B devrait représenter, selon le cabinet Forrester Research, un volume d’affaires de 7 300 milliards de dollars en 2004 . Un eldorado que les éditeurs de PGI n’ont pas l’intention de laisser aux seules places de marché et aux nouveaux entrants, tels qu’Ariba ou Commerce One.

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Frédéric Bordage