Intel pousse BEA dans l'arène des machines virtuelles
Pour rivaliser avec IBM sur les serveurs Intel, BEA vante désormais les vertus de sa propre machine virtuelle Java.
Si, dans le monde Unix, la machine virtuelle Java (JVM) utilisée dépend largement du système d'exploitation, il n'en va pas de même sur les serveurs Intel, où le choix se résume à celle de Microsoft, laissée en friche, ou à celle d'IBM, son plus farouche concurrent. Un dilemme que BEA a décidé d'éviter en rachetant, en février dernier, le suédois Appeal Virtual Machines, concepteur de la JVM JRockit.Fruit d'une collaboration étroite avec Intel, la nouvelle version 7 de JRockit, que l'éditeur vient de lancer, fonctionne sous Windows et Linux en 32 bits, tandis qu'une version 64 bits est en phase de tests. La plupart des ventes de BEA se font encore sur Unix et en particulier Solaris, avec la JVM Hot Spot de Sun. " Mais nous prévoyons une forte croissance de nos ventes sur serveurs Intel, explique Pierre-Olivier Chotard, chez BEA France. Principalement sous Windows, mais également, et de plus en plus, sous Linux. "