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Indicateur 4 : la répartition des trafics longue distance voix et données en volume

Les opérateurs de télécommunications français vivent une période charnière : le volume des données transportées sur leurs réseaux sera bientôt supérieur à celui de la voix….

Les opérateurs de télécommunications français vivent une période charnière : le volume des données transportées sur leurs réseaux sera bientôt supérieur à celui de la voix. Internet et son protocole fédérateur, IP, ont pris le pas sur le téléphone. Pire, pour les opérateurs qui fonctionnent sur les anciens shémas, la voix sera rapidement marginalisée. Elle représentera moins de 10 % du trafic des réseaux après 2005. Le phénomène apparaît en France un an après les Etats-Unis : le rapport de forces entre la voix et les données ne devrait s’inverser que dans les prochaines semaines. Mais l’effet de ciseaux s’annonce aussi fort en France qu’outre-Atlantique. L’indicateur ci-dessus est donc significatif à plus d’un titre de la spirale dans laquelle sont engagés les acteurs du secteur des télécommunications. Les opérateurs traditionnels, qui tirent encore l’essentiel de leurs revenus du téléphone, adaptent les réseaux à l’afflux des données. Les nouveaux entrants déploient des infrastructures à très hauts débits, mais ils ont un problème d’accès à l’utilisateur final. Ce dernier, enfin, se montre de plus en plus gourmand en bande passante au fur et à mesure qu’il accède à grande vitesse à ces nouveaux réseaux.

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La rédaction