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iMac, d’Apple : mention bien !

La nouvelle génération d’iMac se devait d’être élégante et puissante. Pari tenu par Apple qui fournit un modèle novateur pour un prix… raisonnable.

Apple s’est toujours attaché à créer des ordinateurs originaux en accordant une place importante au design. En contrepartie, ses modèles, plus chers que bien des PC, n’ont pas toujours recueilli l’adhésion des utilisateurs. On se souvient du flop du ” cube” malgré d’indéniables atouts, en grande partie à cause d’un prix trop élevé.Avec son nouvel iMac, Apple n’a pas droit à l’erreur. Avec des ventes fortement en baisse et moins de 3 % de parts de marché au niveau mondial en 2001 (source Dataquest), un autre ” loupé”n’était plus concevable. Présenté en début d’année, l’iMac nouvelle version a rassuré les inconditionnels. Le constructeur semble avoir admis qu’un ordinateur doit réunir plusieurs ingrédients, qu’il s’agisse du ” look”certes, mais aussi de la connectique et du rapport qualité/prix.

Une connectique très soignée

Dont acte. La forme ” lampe des années 50 “ avec l’écran plat pivotant fixé sur un bol à l’envers présente un aspect sympathique et est peu encombrant. Les entrailles de l’iMac font apparaître un Power- PC G4 à 800 MHz secondé par 256 Mo de mémoire DDR-SDRAM et un disque dur de 60 Go. Le modèle testé (le plus puissant de la gamme) abritait un lecteur SuperDrive (CD et DVD) avec caddy dont l’ouverture est contrôlée par le clavier, un modem 56 K, les enceintes et le haut-parleur intégrés. Malgré l’encombrement réduit, la connectique est soignée, à l’image des cinq connecteurs USB (dont deux sur le clavier), des deux ports FireWire, de l’interface réseau 10/100 Mbit/s, mais aussi de la compatibilité AirPort (technologie réseau sans fil 11 Mbit/s).Autre remarque, une carte graphique nVidia trouve sa place pour la première fois dans une machine Apple. La GeForce2 contrôle en effet l’affichage, aidée par l’écran plat de 15 pouces et offrant une définition de 1 024 x 768 points. On l’a donc compris, l’iMac est homogène. Restait à le solliciter. Les ingénieurs l’ont confronté à deux autres modèles Apple, le premier avec un Power Mac G4 à 867 MHz, le second avec un Bipro G4 à 500 MHz.Des épreuves avec Excel et Photoshop ainsi que des tests de jeux 3D et de conversion de données du format AVI vers QuickTime ont permis de se faire une idée plus précise de son potentiel.À l’issue de ces épreuves, force est de reconnaître que le niveau de performances de l’iMac est des plus respectables. Il prend souvent l’avantage par rapport aux deux modèles testés.Les écarts sont toutefois minimes, le plus important ayant été constaté lors des tests de conversion des données du format AVI vers le format QuickTime à l’aide du codec Sorenson Video. La configuration biprocesseur à 500 MHz accuse alors un retard significatif.Précisons que le test n’a pas été effectué avec le G4 867 MHz. Notons aussi que la carte GeForce2 donne toute sa mesure lors des tests de jeux 3D, même si elle est aujourd’hui surpassée par la GeForce4.Dernier aspect, le confort constitue l’un des points forts de ce modèle avec l’écran pivotant, le faible bruit de l’unité centrale et un clavier agréable à l’usage. En revanche, la configuration sera peu évolutive dans le temps.

1598 euros ht la version de base

L’iMac est donc un ordinateur atypique et séduisant, tant pour les professionnels que pour le grand public. Vendu 2 198 euros ht dans cette version haut de gamme (1598 euros ht en version de base), l’écart de prix avec un PC à configuration et puissance égales sera acceptable.L’iMac peut faire valoir son design en contrepartie. À condition que l’utilisateur y soit sensible, ce qui semble être déjà le cas : 200 000 unités auraient déjà été commandées ce mois-ci.

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Rémi Langlet