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IBM reprend franchement la tête du classement TPC-C

En présentant une configuration de trente-deux serveurs Netfinity qui regroupent cent vingt-huit processeurs, IBM reprend la tête au classement du Benchmark TPC-C. Cette architecture atteint 440 000 transactions TPC par minute.

Les records doivent être battus, dit-on. IBM vient de le prouver en atteignant un nouveau seuil avec plus de 440 000 transactions TPC par minute. La configuration présentée est assez impressionnante : trente-deux serveurs Netfinity 8500R, plus de sept mille unités à disque pour une capacité totale de stockage de 116 To, dont plus de la moitié en ligne. Chaque serveur comprend 4 Go de mémoire vive, quatre microprocesseurs Pentium III Xeon à 700 MHz, d’Intel, et dotés de 2 Mo de mémoire cache.

Un classement relativisé, mais âprement disputé

Les microprocesseurs d’Intel regroupent 140 millions de transistors et utilisent une géométrie de 0,18 µ. Les Netfinity 8500R reposent sur l’architecture Netfinity-X dont des éléments sont également utilisés sur les RS/6000 et les S/390. Les unités de stockage sont configurées en mode Raid 1 et 5. Les trente-deux serveurs de ce système sont reliés par deux commutateurs Giganet cLAN 5300. Pour solliciter le serveur, IBM a placé quatre-vingt-seize systèmes Netfinity 5000 fonctionnant comme clients TPC-C.Bien sûr, ce système, qui devrait être disponible d’ici à la fin de l’année, n’est pas à la portée de tous puisque son coût est de l’ordre de 14 millions de dollars. A chaque fois qu’un constructeur prend la tête de ce fameux classement TPC, ses concurrents directs cherchent à en minimiser la portée ou à trouver de ” bonnes raisons ” à cet exploit. Cela n’empêche pas les principaux équipementiers d’y participer régulièrement et de s’en faire largement l’écho lorsqu’ils réussissent à franchir un nouveau palier.A chaque fois qu’un constructeur prend la tête de ce fameux classement TPC, ses concurrents directs cherchent à en minimiser la portée ou à trouver de ” bonnes raisons ” à cet exploit. Cela n’empêche pas les principaux équipementiers d’y participer régulièrement et de s’en faire largement l’écho lorsqu’ils réussissent à franchir un nouveau palier.

L’AS/400 n’a rien à envier aux petits jeunes

Lorsque Windows NT avait été annoncé, les analystes prévoyaient pour ce nouveau venu une place au soleil en entrée et en milieu de gamme, Unix restant intouchable en haut de gamme. Mais, au fil des années, le système d’exploitation de Microsoft a grignoté du terrain face à Unix. Dans le tableau des dix meilleures performances TPC, Windows 2000, complété du moniteur transactionnel MTS (ou COM+), est largement à l’honneur avec les cinq premières places. En outre, IBM et Compaq ont réalisé leurs meilleurs résultats avec Windows 2000, alors que chacun promeut activement son propre Unix : AIX pour le premier et Tru64 Unix pour le second. Le système configuré par IBM utilise néanmoins la base de données du constructeur DB2 et non-Server. Selon IBM, la version 7 de DB2 apporte des améliorations importantes et peut fonctionner comme une seule instance sur un système comportant mille n?”uds. Dans ce classement, IBM est présent trois fois, en tête avec le Netfinity, mais aussi avec l’AS/400 – qui, malgré son âge, continue d’évoluer – et avec le RS/6000.En revanche, IBM est absent du podium prix-performances. Compaq, avec son ProLiant ML-570-6/700-3P, a tenu la dragée haute à ses concurrents en obtenant un coût par transaction inférieur à 10 $. L’environnement utilisé pour ce serveur, comme pour les neuf suivants (système d’exploitation, base de données et moniteur transactionnel), est à 100 % Microsoft.

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Pierre Slickerman