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HP et le syndrome des élections

Carly Fiorina jubile. Son intuition ne l’avait pas trompée. Dès le soir du vote des actionnaires de Hewlett-Packard (HP), le 19 mars dernier, elle revendiquait une…

Carly Fiorina jubile. Son intuition ne l’avait pas trompée. Dès le soir du vote des actionnaires de Hewlett-Packard (HP), le 19 mars dernier, elle revendiquait une victoire “courte, mais suffisante”. Les résultats partiels lui ont donné raison avec 51,4 % de “oui” à la fusion avec Compaq, contre 48,6 % de “non”. Autant dire un mouchoir de poche. Mais elle n’en a pas encore fini pour autant avec celui qui, depuis sept mois, s’oppose farouchement à son projet : le fils du fondateur, Walter Hewlett. Il y a fort à parier qu’il va exiger un nouveau décompte des voix, à l’instar de ce qui s’est passé en Floride lors de la dernière élection présidentielle américaine. Les deux parties se retrouvaient également cette semaine devant la cour fédérale du Delaware. À l’ordre du jour : la plainte déposée par Walter Hewlett selon laquelle Hewlett-Packard aurait clairement fait comprendre à Deutsche Asset Management, l’un de ses actionnaires, de voter pour la fusion sous peine de cesser toute activité avec eux. La SEC a dailleurs ouvert une enquête sur cette affaire.

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GM