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Hellgate London

Après l’Apocalypse, les survivants se sont réfugiés dans le métro londonien, peuplé de créatures inquiétantes. A vous de choisir votre personnage et de partir, seul ou accompagné, dans la ville dévastée.

Londres, 2038, le portail de l’Enfer par lequel se sont échappés les démons qui ont réduit l’humanité à la portion congrue doit être refermé. Les survivants se terrent dans les stations de métro et s’organisent. A
partir de ce scénario, vous êtes invité à prendre les armes.Si ce n’est son ambiance post-apocalyptique qui fait immanquablement penser à Half-Life 2, le jeu a des airs de Diablo 2 en 3D et de World of Warcraft (il faut dire
que les auteurs ont fait leurs classes chez Blizzard), avec un système de quêtes, d’expériences et de niveaux de compétences, de réputation et d’amélioration d’équipements/armes. Vous incarnerez un personnage, à choisir parmi
six classes (gardien, maître d’armes, ingénieur, tireur d’élite, invocateur et mage) pour partir guerroyer seul ou accompagné, c’est­à-dire en mode multijoueur.Comme pour tous les jeux du genre, la gestion économique a sa part d’importance. Grâce aux palladiums (l’unité monétaire) récoltés sur les cadavres des démons ou gagnés avec les quêtes, on pourra acheter moult objets,
principalement des armes, pièces d’armures et composants divers, allant de la pilule d’adrénaline à la seringue de soins. Ce ravitaillement se fait dans chaque base (les stations de métro) auprès des marchands, médecins et autres
personnages. C’est là aussi que l’on pourra soumettre ses pièces d’équipement à d’étranges machines afin de les améliorer.En ce qui concerne les monstres, les concepteurs se sont amusés : répartis en quatre castes (bêtes, nécros, spectres, primus), les démons de Hellgate sont repoussants à souhait et nombre d’entre eux
ont tendance à mourir en explosant, donnant l’occasion d’assister à un ‘ son et lumière ‘ peu ragoûtant.

A vous le sale boulot !

Quelques aspects pratiques gênent quand même un peu, tels l’absence de fouille automatique des cadavres, un système d’aide peu présent et un processus de recherche de partenaires qui reste encore à construire. Mais rien de
rédhibitoire, et qui ne pourra être corrigé par un patch…Pour profiter de l’intégralité du jeu, un abonnement est proposé : 10 euros par mois ou 28 euros par trimestre. Ceux qui voudront en faire l’économie auront quand même accès à l’essentiel du jeu, en
solo ou en multijoueur, mais pas aux équipements ‘ réservés ‘. Reste que la frontière entre ce qui est ou non réservé n’est pas définie une fois pour toutes, puisque le jeu subira des évolutions régulières. Et, si le jeu sans
abonnement demeure attrayant, nul ne sait si ce sera encore le cas plus tard. En attendant, Hellgate London vaut le coup d’?”il.


Ruines


La modélisation en 3D de Londres dévastée est spectaculaire. Et il n’est pas banal de livrer bataille au sein du British Museum envahi de démons ou de faire un carton de zombies à Piccadilly. Plus de variété dans les vestiges
d’immeubles aurait été appréciable.

Expert en démonologie


Pas de pitié pour les démons, tuez-les tous !

Recyclage


Les armes et équipements inutiles de l’inventaire peuvent être démontés pour en extraire les composants, lesquels peuvent servir à leur tour à des améliorations.

Nettoyage en profondeur


Les quêtes sont à réaliser soit en surface, soit dans le métro. Dans tous les cas, mieux vaut avoir la gâchette facile.

Métro boulot dodo


Pas besoin d’attendre le métro, il n’y en a plus. En revanche, marchands, médecins et donneurs de quêtes s’y pressent.

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Hervé Cabibbo