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Half-Life, le binoclard revanchard

Chétif, myope, pas vraiment bâti pour l’action, Gordon Freeman va pourtant sauver le monde, sans traîner les pieds (de biche).

Y a-t-il quelque chose de plus improbable qu’un physicien à lunettes, épais comme un mur de Placoplatre, qui sauve le monde (et un bout de l’univers) avec un pied de biche et un fusil à pompe ? Pas grand-chose, c’est un fait, mais bon Dieu ce qu’on s’y croit ! Une fois Half-Life lancé, on oublie son gosse à la crèche ou ses révisions du baccalauréat et on se plonge dans l’un des meilleurs jeux de tir à la première personne (FPS) jamais sorti.

Si on avait déjà massacré des Imps dans Doom ou donné des dollars à des strip-teaseuses dans Duke Nukem, Half-Life fut le premier FPS à être à ce point scénarisé et immersif. Et le premier à nous coller des sueurs froides à chaque fois qu’Headcrab nous sautait à la tête. Centre militaire ultrasecret, créatures venues d’un autre monde, forces spéciales sans pitié, univers parallèle et mystérieux homme à la mallette : Half-Life c’est l’aventure avec un grand A. Et le must, c’est que ça continue avec Half-Life 2. Et que c’est à l’origine de Counter Strike. Vous avez dit jeu culte ?

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Adrian Branco