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Gorasul, l’héritage du dragon

Méchants à occire, vaste lande à explorer, le tout relevé d’un soupçon d’incantations… De quoi réveiller le guerrier qui sommeille en vous !

Tenez-vous prêt à frapper vos ennemis, et à les frapper encore jusqu’à ce que votre bonne vieille lame se mette à geindre de douleur ! Dans Gorasul, l’héritage du dragon, édité par JoWooD, vous incarnez un aventurier armé d’une épée vivante. A chaque coup porté, le fil s’émousse et, après quelques joutes brutales, votre compagne tranchante manifeste des signes de faiblesse. Pour la préserver, vous devrez la “ guérir ” chez n’importe quel forgeron. Hélas, l’entretien de la lame coûte cher. Trop cher au regard des maigres subsides que vous procurent les quelques voleurs, orcs et autres squelettes rencontrés lors de vos errances dans Gorasul.Il faut un certain temps pour que les allées et venues sur l’archipel du jeu finissent par vous apporter de l’expérience et des compagnons de route bien utiles. Vous pourrez alors tenter de comprendre pourquoi les morts refusent le repos éternel et hantent tout le pays. Pour le reste, le héros amnésique à la recherche de son passé, la possibilité de renforcer son équipe, ou encore l’aspect “ vieux bois ” des différents menus ont de sérieux airs de déjà vu. Gorasul, l’héritage du dragon se rapproche trop de Baldur’s Gate 2, d’Interplay, ténor du genre.Le jeu de rôles proposé par JoWooD en reprend tous les ingrédients sans apporter de réelle nouveauté, à l’exception de l’épée vivante. Et encore, cette dernière se révèle à la longue bien plus contraignante qu’utile.

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H.H.