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George Paolini (SAP)

‘ De nombreuses idées vont émerger grâce à la collaboration. ‘

01 Informatique : Vous venez d’arriver chez SAP. Etes-vous satisfait de la façon dont vos clients et partenaires perçoivent Netweaver ?


George Paolini : Si l’on regarde d’où l’on vient, nous avons fait beaucoup de progrès. Nous comptons désormais quelque 1500 clients utilisateurs de Netweaver, et c’est très satisfaisant. Nous avons une idée très
claire de là où nous voulons aller, à savoir développer un portefeuille de services métier que nous ne pourrions pas développer nous-mêmes.Quelles recettes du JCP (Java Community Process) allez-vous adapter pour organiser cet écosystème ?


Au départ, ce sera assez informel. Nous travaillerons avec un certain nombre d’éditeurs afin de définir les domaines et la priorité de chacun. Puis on évoluera progressivement vers un modèle plus formel, avec des groupes d’intérêt
spécialisés pour ceux qui souhaitent participer.


La qualité de la relation est importante, bien plus que le nombre de participants. Par exemple, au début du processus collaboratif autour de Java, chez Sun, nous avons collaboré avec de nombreux partenaires importants, tels que Novell,
IBM ou BEA, des acteurs qui allaient mettre en ?”uvre la spécification. Mais après, il a fallu élargir à un plus grand nombre d’acteurs, puis les coordonner de manière structurée au sein du JCP.Quels types de partenaires recherchez-vous en priorité ?


On peut imaginer un grand acteur du domaine énergétique qui va s’intéresser à la façon dont fonctionne l’architecture de services d’entreprise (ESA). Mais, en termes de domaines, il est difficile de répondre dès maintenant. De nombreuses
nouvelles idées émergeront du simple fait de la collaboration entre les différents acteurs. Le tout représente plus que la somme des parties.Il est toujours difficile de gérer à la fois des relations de coopération et de compétition avec des partenaires. Quelle sera votre méthode pour ne vous fâcher avec personne ?


Nous créons une plate-forme afin que les éditeurs indépendants y greffent leurs applications. Nous allons devoir préciser notre statut entre vendeur d’applications et fournisseur d’infrastructure. Il est clair qu’il y aura des cas de
compétition. Mais en même temps, cela représente une réelle opportunité pour les éditeurs.


Pour l’instant, nous ne proposons que deux niveaux de certification [‘ Certified ‘ et ‘ Powered by ‘, NDLR]. Il faudra sûrement en créer d’autres.

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Phillipe Davy