Sale temps pour les câblo-opérateurs et notamment pour Noos, l’ex-Lyonnaise Câble. Dix-huit mois après son “lifting”, Noos (846 000 abonnés, dont 90 000 à Internet) a du mal à convaincre. Internautes mécontents, raccordements sauvages, le câble ne fait guère recette. Y compris à Paris, le principal bassin d’abonnés de Noos. Rappelons que 200 millions de francs ont été investis, l’an dernier, dans un nouveau système d’information.Nommé directeur général de Noos, il y a tout juste deux ans, François Guichard, conscient de la situation, prône la concertation avec les abonnés revêches. Un vrai challenge pour cet ancien de Bouygues Offshore passé par Renault Assistance et Cegetel, mais qui, pour l’instant, piétine malgré l’introduction de formules d’abonnement à la carte. Quant à la téléphonie sur le câble, son arrivée est désormais programmée pour 2002 et sous IP, grâce à l’implantation de la norme Docsis dans le réseau. Sur le plan économique, enfin, la situation n’est guère reluisante avec une rentabilité attendue pour 2004, soit près de vingt ans après la création de lex-Lyonnaise Câble !
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