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France Télécom en pince pour Orange

Selon le Financial Times du 5 avril, France Télécom vient de recruter la Banque Rotschild, le Crédit suisse First Boston et Morgan Stanley Dean Witter pour l’assister dans un prochain rachat de l’opérateur mobile britannique Orange.

Suite à la reprise du groupe Mannesmann par Vodafone-Airtouch, le groupe anglo-américain a décidé de se séparer d’Orange, acheté en octobre 1999, pour 18,5 milliards de livres. D’après le Financial Times, France Télécom serait prêt à mettre 20 milliards de livres sur la table pour reprendre l’opérateur de mobiles.Rappelons que pour figurer dans la liste des repreneurs d’Orange, France Télécom a besoin d’émettre des actions pour réaliser une opération par échange de titres. Pour disposer d’une telle monnaie d’échange, l’opérateur historique devra augmenter son capital, ce qui dissoudra la participation de l’Etat, actuellement de 62 %. La loi autorise cette participation à descendre jusqu’à 50 % plus une action.Pour le Financial Times, France Télécom devra aussi prendre en compte les offres concurrentes de NTT DoCoMo, l’opérateur de mobiles japonais, du groupe Vivendi et du hollandais KPN. Mais peu d’acteurs seraient en mesure de surenchérir son offre. Deutsche Telekom et British Telecom ne sont pas sur les rangs, puisqu’ils détiennent, respectivement, One2One et CellNet, les deux premiers opérateurs de mobiles britanniques.Le seul point faible de l’opérateur français, rappelle le Financial Times, c’est qu’il vient de soumettre, en collaboration avec l’opérateur américain NTL, une dossier pour une licence d’opérateur UMTS (mobile de troisième génération), tandis quOrange a mis en place une collaboration avec KPN pour fournir des services mobiles en Belgique. KPN pourrait mettre à profit cet accord avec Orange pour remporter la mise.

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Pierre Bouvier