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Ericsson veut externaliser les opérateurs français

Le constructeur suédois ambitionne de se développer dans l’Hexagone. Il propose de gérer l’exploitation, le déploiement et la maintenance d’un réseau pour le compte d’un opérateur.

‘ Le potentiel du marché français de l’externalisation chez les opérateurs, en excluant France Télécom, s’élève à 1,6 milliard d’euros ‘, indique
Pierre?”François Coissac, directeur de l’activité Managed Services d’Ericsson France. Ce chiffre représente les dépenses d’exploitation, de déploiement et de maintenance des opérateurs, cibles privilégiées de
l’externalisation selon Ericsson.Missionnaire dans l’Hexagone, où les opérateurs externalisent encore assez peu ces activités, ce constructeur revendique une expérience mondiale significative. Depuis 2002, il a signé soixante contrats de services administrés (28
liés à l’exploitation et à la gestion des équipements de réseaux, et 32 à l’hébergement des serveurs).

Une économie de 20 %

L’opérateur possède sept centres de supervision de réseaux et d’hébergement, dont trois en Europe (Pays?”Bas, Suède et Italie). Plus de la moitié de ces contrats porteraient sur des réseaux dépourvus
d’équipements Ericsson, désamorçant la critique selon laquelle l’activité services d’Ericsson privilégierait les opérateurs équipés par ses soins. ‘ Sur un contrat de services administrés complet de cinq
ans, la réduction des coûts atteint une moyenne de 20 %, à périmètre constant ‘,
affirme Pierre?”François Coissac.Outre la réduction des coûts d’exploitation, une rupture technologique, comme la migration vers IP ou le lancement de nouveaux services, semble propice à une démarche d’externalisation. Ericsson cite le cas emblématique de
l’opérateur italien H3G, détenteur d’une licence 3G et soucieux de réduire ses coûts d’exploitation en vue d’une introduction en Bourse prévue en 2006, avec lequel il a signé un contrat d’externalisation global de
cinq ans en mars 2005, incluant réseau et informatique.

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Frédéric Bergé