Eric Besson dévoile un programme d'actions pour le numérique

Le nouveau ministre chargé de l'Economie numérique a rendu publics plusieurs appels à projets, concernant surtout le Web 2.0.
Eric Besson, le ministre chargé de l'Industrie, de l'Energie et de l'Economie numérique, visitait ce 11 janvier 2010 l'association Camping, un incubateur de jeunes pousses installé pendant six mois au palais Brongniart, à Paris.

A cette occasion, il a annoncé plusieurs initiatives pour développer le numérique, et plus spécifiquement le Web 2.0, dans les entreprises.
Le ministre a ainsi annoncé le lancement avant la fin du mois d'un appel à projets, « Entreprise 2.0 », qui récompensera 100 sociétés de création qui développent des outils du Web 2.0 pour le marché des entreprises. Les aides pourront atteindre 20 000 euros. Il a aussi indiqué que 3 millions d’euros seraient consacrés à dix projets de numérisation des échanges entre les entreprises dans les filières industrielles.
Neuf projets pilotes dans le sans-contact
Le gouvernement lance aussi des appels à projets pour trois domaines : le cloud computing, l'e-éducation et l'e-santé. « On est très heureux qu'existent Google ou d'autres, mais on n'a quand même pas vocation à développer des réseaux Internet haut débit ou très haut débit en France et en Europe, pour n'avoir que des entreprises de services américaines et de matériel asiatiques » qui les utilisent, a commenté Eric Besson, cité par l'AFP.
Autre annonce effectuée aujourd'hui : le lancement de neuf projets pilotes de déploiement des services mobiles sans contact « dans des villes et collectivités qui se sont portées candidates (Bordeaux en coordination avec Pessac, Caen en coordination avec la Manche, Lille, Marseille, Nice, Paris, Rennes, Strasbourg et Toulouse) », précise le ministère.
« Ces villes seront accompagnées par une instance de coordination nationale. Le gouvernement lancera en complément un appel à projets au cours du 1er trimestre dans le cadre des investissements d’avenir. » En matière de paiement sans contact, Nice fait ainsi figure de ville pionnière.
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stopsupercherie
Pensez que Facebook c'est du web 2 lol.
Facebook c'est surtout des investisseurs et une flexibilité de création d'une entreprise.
Aux États-Unis tu débutes on te laisse grossir et on te taxe. En France tu débutes on te taxe tu ne peux ne pas te développer tu coules.
Ça, c'est la réalité.
Ce qui va se passer on va donner de l'argent aux entreprises qui innovent pas ou qui on déjà une puissance financière suffisante pour financer leur recherche.
Le problème c'est que Google Facebook ou autre ce n'est pas ça du tout. Ce n'est pas en passant un coup de peinture sur une vieille société qu'elle paraitra plus innovante.
A oui faut investir sur la TNT plutôt que la fibre optique c'est l'avenir à la française. Au moins ils pourront regarder le bigdill. -
P.Legoux
"« On est très heureux qu'existent Google ou d'autres, mais on n'a quand même pas vocation à développer des réseaux Internet haut débit ou très haut débit en France et en Europe, pour n'avoir que des entreprises de services américaines et de matériel asiatiques » qui les utilisent, a commenté Eric Besson"
Et qui est ce qui achète les PC en question pour accéder à Google et consorts à travers ces réseaux ? Et pour faire quoi ces entreprises font elles cela ? -
Nacyl
L'idée du web 2.0 était d'instaurer une communication dans les deux sens.
Pari réussi puisque facebook et consort font un malheur sur le Net.
Pourtant, cela suppose un minimum de "démocratie" pour fonctionner ce qui est rarement le cas en entreprise.
Quelle serait donc la pertinence d'outils "web 2.0" dans un environnement qui tient plus du totalitarisme que de la démocratie ?
Le fait d'avoir des "outils web" ne change pas grand chose à la donne s'il n'y a pas une volonté de travailler en collaboration doublée d'un dialogue véritable au sein de l'entreprise et ce à tous les niveaux de la hiérarchie sans que la "religion du gradé" vienne interférer.
On en arrive assez vite à la conclusion que les outils quels qu'ils soient (web ou pas quelle que soit la version) ne représentent pas grand chose comparés au changement de mentalité requis pour que ça fonctionne.
Une exemple assez médiatique (mais certainement pas unique) est celui d' Orange.
Mais à l'heure actuelle, il est plus facile de subventionner la technologie que de redonner à l'Humain la place qu'il n'aurait jamais dû perdre, pourtant, je suis convaincu qu'en faisant cela, le numérique et l'économie qui va avec auraient beaucoup à y gagner. -
poupou1er
Avec google qui fait 2 milliards de dollards de bénéfice par trimestre, c'est certain qu'une subvention de 2 millions d'euro va considérablement augmenter la compétitivité du web 2.0 en France !
Heureusement que les boîtes Internet n'attendent pas l'état pour avancer...
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