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En 2008, Bill Gates est toujours le premier ploutocrate américain

Avec 57 milliards de dollars, le cofondateur de Microsoft conserve la tête du classement Forbes des 400 premières fortunes des Etats-Unis.

C’est l’un des clubs les plus ‘ sélects ‘ de la planète. Inutile de songer à y entrer si l’on est pas dépositaire de 900 millions d’euros au moins, soit 1,3 milliard de dollars. Ce
‘ saint des saints ‘, c’est le Forbes 400, le classement annuel des 400 premières fortunes estimées des Etats-Unis. Une liste en tête de laquelle on retrouve Bill Gates, le cofondateur de Microsoft, pour la
quinzième fois consécutive ! Il affiche une fortune personnelle de 57 milliards de dollars.Son alter ego, Paul Allen, se place en 12e position, avec 16 milliards de dollars d’argent de poche. L’actuel PDG de Microsoft, Steve Ballmer, en 16e position, bénéficie d’un important potentiel de progression, avec
un capital estimé à 15 milliards de dollars.En face, chez Google, la hiérarchie des valeurs est également respectée. Si l’année a été dure pour les deux cofondateurs du moteur de recherche, Sergey Brin et Larry Page, avec une perte estimée à 2,7 milliards de
dollars chacun, ils devancent tout de même, du haut de leur cagnotte de près de 16 milliards de dollars, Eric Schmidt.L’homme qui préside aujourd’hui aux destinées du géant d’Internet ne pointe en effet qu’à la 59e position du classement (5,9 milliards de dollars), derrière Pierre Omidyar, le fondateur d’eBay, Américain d’origine
française (6,3 milliards de dollars), mais devant un certain Steve Jobs, 61e et riche de 5,7 milliards en billets verts.

Un classement réalisé avant la tempête boursière

Dans le Forbes 400, on relève également les incontournables Larry Ellison, le flibustier PDG d’Oracle, 3e avec 27 milliards de dollars, Michael Dell, 11e avec 17,3 milliards, et Jeff Bezos (Amazon), 33e avec
8,7 milliards.Signalons aussi l’arrivée dans la catégorie ‘ jeune premier et fortune de papier ‘ de Mark Zuckerberg (Facebook), qui entre à la 321e place avec une fortune estimée à 1,5 milliard d’euros. Il est
vrai que, malgré son indéniable succès, le premier réseau social au monde est toujours en quête d’un modèle économique digne de ce nom.Enfin, détail important, l’édition 2008 du Forbes 400 a été réalisée avant la tempête boursière de la semaine passée. Si les marchés financiers ne se reprennent pas rapidement, le ticket d’entrée dans ce classement de référence
pourrait être un peu moins élevé l’an prochain. Une donnée toute relative, bien évidemment.

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Philippe Crouzillacq