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Eh bien, modélisez maintenant !

Rien ne suscite plus d’engouement que l’amusement, Google l’a compris. Alors, quand il s’agit de se lancer dans des travaux d’ampleur pharaonique pour améliorer un service,…

Rien ne suscite plus d’engouement que l’amusement, Google l’a compris. Alors, quand il s’agit de se lancer dans des travaux d’ampleur pharaonique pour améliorer un service, le géant d’Internet fait tout naturellement appel à l’esprit ludique des internautes. Ainsi est né le site Google modélisateur de bâtiments 3D (http://sketchup.google.com/3dwarehouse/buildingmaker).Sous ce nom pas folichon se cache un outil très ludique, qui se situe entre Google Maps, le logiciel Google Earth et Sketch-up, le logiciel maison de création d’objets en 3D. Le but ? Re-créer en 3D tous les bâtiments d’un grand nombre de villes pour permettre de se balader dans Google Earth, dans une Terre reconstituée, en relief.

Une armée de virtuoses gratuite

Le travail est immense, et l’on se doute bien que, même avec des résultats financiers impressionnants, Google ne peut engager une armée de virtuoses de la 3D. Alors, il fait tout simplement appel aux millions d’internautes : ceux-ci, en se connectant sur Google modélisateur de bâtiments 3D, choisissent une ville, parmi celles proposées dont Marseille et Lyon pour la France (Paris et d’autres agglomérations françaises seront disponibles bientôt).Chaque internaute se déplace et zoome dans les vues aériennes classiques de Google Maps jusqu’à trouver l’immeuble qu’il souhaite modéliser. Celui où il habite, par exemple… Il place alors sur la vue aérienne des formes géométriques basiques, proposées par le site : rectangle pour le corps d’un bâtiment, prisme ou pyramide pour le toit, etc. Ces formes sont manipulables, déplaçables et déformables à la souris. Il suffit alors à l’internaute de faire coïncider la forme 3D aux vues aériennes, en superposant les arêtes des murs avec les bords de l’objet. Google se charge tout seul d’appliquer les textures, c’est-à-dire de plaquer la photographie d’une façade sur le bon côté du volume créé, par exemple.Enfin, lorsque la modélisation d’un bâtiment est terminée, Google valide ou refuse la création. Si le modèle est accepté, il est automatiquement intégré à la vue 3D disponible dans Google Earth.Seul point noir : dans les villes disponibles, la plupart des bâtiments ont déjà été créés ! Preuve que le succès est au rendez-vous. Et Google doit s’en frotter les mains… Il a trouvé, avec les internautes, une main-d’œuvre gratuite, qui lui permettra certainement d’être le premier éditeur à posséder la modélisation complète de la Terre

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Stéphane Viossat