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Edward Snowden : “J’ai déjà gagné, ma mission est accomplie”

Dans un entretien au Washington Post, l’ancien consultant de la NSA explique n’avoir pas voulu changer la société mais montrer comment elle était gouvernée.

Dans son premier entretien individuel avec un média, depuis son arrivée à Moscou, en juin 2013, Edward Snowden justifie son acte. De ses propos au quotidien américain Washington Post, on retiendra peu de révélations mais une réaffirmation de son rôle de “chevalier blanc”. 

« Pour moi, en terme personnel, la mission est déjà accomplie. J’ai déjà gagné. A partir du moment où les journalistes ont pu travailler, tout ce que j’avais en tête de réaliser a été validé. Parce que, souvenez-vous, je ne voulais pas changer la société…(…)…Tout ce je voulais était que le public ait son mot à dire sur le manière dont il est gouverné » déclare l’ancien consultant travaillant pour la NSA.

Ensuite il affirme avoir essayé en vain de convaincre ses collègues de la NSA. Ceux-ci se « seraient souvent étonnés d’apprendre qu’ils collectaient plus d’informations sur les Américains aux Etats-Unis que sur les Russes en Russie ». Beaucoup d’entre eux en auraient été troublés mais plusieurs auraient préféré ne pas en savoir plus, a t-il déclaré au Washington Post.

L’ancien consultant de la NSA n’aurait aucun lien avec le gouvernement russe

Il aurait même alerté ses supérieurs hiérarchiques du problème posé, selon lui, par la collecte massive d’informations sur les citoyens américains eux-mêmes.

Edward Snowden révèle qu’il avait mis à disposition de quatre de ses supérieurs et quinze de ses collègues, un outil de requête de données mettant en évidence, via des codes de couleur, l’importance du volume de données collectées par la NSA. La NSA aurait toutefois démenti au quotidien américain ces allégations de l’ancien consultant.

Enfin, répondant aux accusations concernant son transit à Hong-Kong, son choix de résidence à Moscou et sur les connivences qu’il aurait pu nouer sur place, il déclare : « Il n’y a aucune preuve de ces allégations selon lesquels je serais redevable à la Chine ou à la Russie. Je n’ai aucune relation avec le gouvernement russe. Je n’ai pas tenté de conclure un accord d’aucune sorte avec eux ».

Source :

Washington Post

 

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Frédéric Bergé