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EDS France table sur une croissance de 20 % en 2002

Après avoir connu une croissance de 60 % en 2001, la filiale française de la SSII crée un pôle d’assistance technique et veut passer de la 5e à la 2e place du classement en France.

EDS France semble avoir plutôt bien résisté aux vicissitudes de 2001. Pour cette année, la société annonce que 100 % de ses contrats ont été renouvelés. Ses dirigeants affirment gagner un appel d’offres sur deux pour le déploiement d’ERP et deux appels d’offres sur trois pour la gestion de parc.” Surtout, nous sommes désormais consultés systématiquement par les grandes entreprises en France “, se félicite Antoine Rostand, président de l’entreprise.Conséquence, EDS France devrait voir son chiffre d’affaires 2001 progresser de 60 % par rapport à 2000 pour se situer aux environs de 3,2 milliards de francs.

En 2002 : intégration de systèmes et assistance technique

Début 2002, la société démarrera un pôle d’intégration de systèmes et d’assistance technique destiné aux grandes entreprises clientes de la SSII. Fort de 100 personnes à son démarrage, ce pôle devrait compter entre 800 et 1000 personnes à la fin de l’année.EDS voudrait élargir sa base clientèle à de moins grands comptes que ceux qui sont aujourd’hui ses clients (Cegelec, Carrefour, Société générale, etc.). “Nous n’irons pas proposer de l’outsourcing à des PME, nous ne serions pas compétitifs et de nombreuses sociétés proposent cela en France, constate Antoine Rostand. En revanche, nous savons proposer nos services à Décathlon, filiale du groupe Auchan, ou à des filiales de Vivendi.”

De nécessaires acquisitions pour atteindre le milliard d’euros

Grâce à des partenariats comme celui qu’elle a signé avec Mi8 pour des services de messagerie en mode ASP, EDS touche de nouveaux segments du marché. “Les bases de la croissance sont là et nous sommes prêts”, affirme Antoine Rostand, qui veut amener la société au 2e rang des SSII dans l’Hexagone.Pour l’instant, EDS France occupe la 5e place derrière Accenture, Atos Origin, CGEY et IGS. Même si la société réalise deux tiers de sa croissance en interne ou par transfert des équipes dans le cadre de contrats d’outsourcing, elle devra procéder à des acquisitions pour atteindre un effectif de 5 000 à 6 000 personnes et un chiffre d’affaires proche du milliard d’euros.Le nom d’Answare, filiale d’Alcatel, est souvent cité. “Le dossier est très intéressant, reconnaît Antoine Rostand, nous l’étudions attentivement, mais il n’est pas signé pour autant.” EDS France prévoit une croissance d’“un peu moins de 20 %” en 2002. Elle atteindrait ainsi un chiffre d’affaires de 4 milliards de francs, dont 700 millions pour l’activité de conseil AT Kearney.

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Sophy Caulier