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e-serveurs : IBM généralise la tarification à la demande

Divisés en quatre gammes, les futurs serveurs IBM vont expérimenter de nouveaux modèles tarifaires encore mal définis.

Fini les serveurs et autres grands systèmes ! IBM ne commercialisera plus que des e-serveurs. Au-delà du changement de nom, il s’agit surtout pour la compagnie d’un profond changement de stratégie de commercialisation, fondée sur le paiement à l’utilisation.A compter de ce jour, tous les serveurs IBM seront donc répartis dans quatre gammes e-serveurs :
z
pour les mainframes OS/390 ;
p
pour les RS/6000, ;
i
pour les AS/400 et
x
pour les serveurs Intel Netfinity et Numa. Les modèles existants ne seront pas renommés, à l’exception de quelques AS/400. Il faudra donc plusieurs années avant que ne disparaissent des catalogues IBM ces noms historiques.A l’homogénéisation des noms s’ajoute une homogénéisation des pratiques commerciales. Le serveur d’applications Websphere sera installé en standard sur tous les modèles.La tarification à la demande, elle, va se généraliser.Horizontale pour les serveurs p, i et x : IBM installe des machines chez le client, qui sont débloquées dès que ce dernier en fait la demande.Verticale pour certains serveurs z, p et i : vendues avec un nombre réduit de processeurs actifs, les machines sont néanmoins livrées avec toutes les puces, qui peuvent être débloquées là aussi à la demande. Soit l’extension de programmes existants à d’autres serveurs IBM.La grande nouveauté est en fait la facturation des logiciels à la demande. Grosse lacune dans l’offre d’IBM, elle sera proposée dans les mois à venir. Du moins pour les clients qui rempliront des critères encore à définir.De fait, préparée en catastrophe, sans véritable détail sur les tarifs, cette refonte des pratiques d’IBM brille par son flou. Reste donc à connaître les alinéas des futurs contrats pour savoir si ces nouvelles tarifications se révéleront avantageuses pour les clients.

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Ludovic Nachury