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Dix ans déjà !

Au risque de passer pour un poilu ne jurant que par Unix, je me dois de saluer l’heureuse initiative de Linus Torvald qui a su, il…

Au risque de passer pour un poilu ne jurant que par Unix, je me dois de saluer l’heureuse initiative de Linus Torvald qui a su, il y a dix ans déjà, déclencher une nouvelle vague d’hérésie contestant l’hégémonie de Windows. Les tentatives pour contrecarrer les systèmes d’exploitation de Microsoft ont été bien trop nombreuses pour passer sous silence un tel événement. Souvenons-nous ! MS-DOS face à Prologue, CP/M, DR-DOS, PC-DOS au début de la fournaise des années quatre-vingt. Macintosh bien sûr, le combat de titans ensuite entre OS/2 et Windows. Même chez IBM, on s’est arraché les cheveux avant de renoncer, regrettant certainement en silence d’avoir un jour amorcé la pompe à dollars du géant de Redmond. Non, la seule, l’unique, la vraie alternative à ce jour reste celle initiée par Linus Torvald, lequel a eu la bonne idée de rendre public et gratuit son noyau, le kernel. Un outil pour ceux qui voulaient bidouiller au début des années quatre-vingt-dix (le 25 août 1991 très exactement) leur clone AT 386 et 486… Windows en était alors à la version… 3.0. Rendons grâce également, puisque c’est l’heure, aux Red Hat et autres Caldera qui ont pris le parti, dès 1994, de cristalliser les bidouilles, certaines géniales, d’autres moins glorieuses, de toutes celles et ceux qui voulaient ajouter leur grain de sel à l’affaire. Autant d’effervescence pour un résultat que je qualifierais d’honorable. Fort honorable même puisque d’après IDC, 27 % des serveurs fonctionnaient en 2000 avec Linux contre 41 % avec Windows. Bon, il y a bien quelques ombres au tableau, (je n’ai toujours pas installé Linux sur mon poste), mais il faut faire contre mauvaise fortune bon c?”ur. À propos de fortune, contrairement à Bill, lhistoire ne dit pas à combien se monte celle de Linus, dix ans plus tard !

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Rémi Langlet