Disney+ lance officiellement la chasse au partage de comptes

En limitant le partage d’identifiants aux seuls membres d’un foyer géographique, Netflix a eu le nez creux. Certes, le service de streaming a essuyé la colère de nombreux abonnés — surtout après des années de laisser faire —, mais au bout du compte cette politique a permis à l’entreprise de multiplier les nouveaux abonnés.

Disney+ marche dans les pas de Netflix

Ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd : Disney+ a rapidement annoncé qu’à son tour, il bloquerait le partage de comptes et ce sera bel et bien le cas à partir du 1er novembre au Canada. Un marché test pour les plateformes, puisque Netflix y avait aussi lancé cette mesure, quelques mois avant de l’étendre aux États-Unis et à la France.

Le contrat d’abonnement Disney+ a été mis à jour pour refléter la nouvelle réalité : il est interdit de partager un abonnement en dehors du foyer. L’entreprise désigne le foyer comme « l’ensemble des appareils associés à votre résidence personnelle principale, étant utilisés par les individus qui y résident». C’est à peu de choses près la définition qu’en donne aussi Netflix.

Disney+ ne donne pas de détail technique sur la vérification du bon usage du compte, mais « si nous déterminons que vous avez contrevenu au présent contrat, nous pouvons restreindre ou résilier l’accès au service ». Il faudra voir, dans les faits, ce que la société fera pour « punir » le titulaire d’un compte qui ose partager ses identifiants avec des personnes vivant en dehors du foyer.

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Disney+ devrait toutefois permettre au titulaire d’acheter des comptes supplémentaires, là aussi à l’image de ce que propose Netflix. Aucun tarif n’a été avancé ; pour ajouter un membre supplémentaire, Netflix facture 5,99 € en France.

Après avoir lourdement investi dans les contenus de streaming, le groupe Disney cherche maintenant à récupérer des billes. En plus de cette chasse au partage de comptes, Disney+ va procéder à une hausse des prix en Europe et en France à compter du 1er décembre. Une formule financée par la publicité, à 5,99 €, va aussi être proposée.