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Direct Assurance marque le pas sur le web

Quasi inchangé depuis son lancement, son site a été développé avec l’outil Visual J++, abandonné depuis par Microsoft.

L’engouement de Direct Assurance pour le web s’émousse. Filiale d’Axa et numéro un de l’assurance par téléphone, la société s’est lancée sur ce canal il y a maintenant deux ans. A l’époque, elle décide de placer tous ses ?”ufs dans le panier Microsoft, le seul des trois éditeurs consultés à avoir répondu dans les délais. Développé en partenariat avec Fi-System, l’architecture du site repose le serveur web IIS et le serveur transactionnel MTS. L’outil de Rational Rose a servi à la conception et à la modélisation des objets. Mais ceux-ci ont été écrits à l’aide de Visual J++, la version Microsoft de Java.Passé ce premier élan, l’évolution du site stagne. Il faut dire que seul un modeste 10 % des quelque trois cent mille clients de Direct Assurance profite de son canal internet. Le trafic est très erratique, atteignant parfois des pics de cinq cents sessions simultanées. En 2000, il a même été nécessaire d’ajouter un serveur supplémentaire pour soulager ces charges occasionnelles, se souvient Marc Lo Bono, directeur général de Direct Assurance. Adossé à une base de données Oracle, le site est interfacé avec les grands systèmes de sa maison mère à Marne-la-Vallée.

Suspendu à l’arrivée de.Net

L’enrichissement des fonctions se fait progressivement. En l’état actuel, le traitement des formulaires, saisis en ligne par ses cyberprospects, s’opère toujours en deux temps. Une application formate les messages stockés dans la base de données de Direct Assurance pour rapprocher leur format le plus possible de celui qu’emploient les opérateurs. Impossible, toutefois, de connaître le middleware qui effectue la tâche. Quant à la mise en ?”uvre éventuelle d’une technologie de rappel automatique des clients (call-back), elle est qualifiée par Marc Lo Bono de peu efficace. Toute éventualité d’évolution de fond est suspendue en particulier à l’arrivée de.Net. L’objectif affiché par Marc Lo Bono est de gagner en productivité en migrant sous C#. L’abandon de l’outil Visual J++ par Microsoft ne lui laisse, guère le choix. Même si son remplaçant, Visual J#.Net, est attendu au début de l’année prochaine. Cette attente expliquerait aussi le fait que Direct Assurance tarde à ouvrir son site à de nouveaux terminaux d’accès.

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Samuel Cadogan