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Développement : acheter des objets Java sur le web

Afin de programmer des applications Java, nous partons à la recherche d’un site sur le web où il est possible d’acquérir des objets qui simplifieront notre développement. L’Américain Hotdownloads.com répond à notre attente, même si le système reste à améliorer.

Il existe sur le web une multitude de sites proposant le téléchargement d’objets Java, qu’il s’agisse de produits commerciaux (sur le site de leurs éditeurs), de sharewares ou même de freewares. On les trouve sur des sites généralistes comme telecharger.com ou encore auprès de spécialistes Java. http://java.sun.com, par exemple, propose aux éditeurs la rubrique “Solutions Marketplace” pour présenter leurs logiciels. Le catalogue de produits comporte notamment les catégories “JavaBeans“, “Enterprise JavaBeans” et “Java Foundation Classes” qui nous intéressent ici tout particulièrement. Malheureusement, on ne peut ni acheter les licences en ligne, ni même les télécharger directement depuis le site, qui se contente de publier le descriptif du produit et de fournir un lien vers le web de l’éditeur.

Une adresse difficile à trouver

À force de recherche sur différents moteurs, nous finissons par trouver hotdownloads.com, un site qui propose en téléchargement des fichiers de toutes sortes : logiciels professionnels, utilitaires divers, jeux, e-books, polices de caractères et outils de programmation. Dans cette rubrique, nous trouvons notre composant Java. En fait, ce site est détenu par RegSoft.com, une société qui propose sa propre plate-forme d’e-commerce avec pour principal argument commercial un taux de commission de 10 % et un minimum de facturation de 3 $ seulement, des conditions compatibles avec la vente de sharewares ou de fichiers numériques. La multiplication des vendeurs sur la plate-forme est du reste encouragée par RegSoft.com, puisqu’on peut s’y inscrire et ajouter des produits simplement en complétant les formulaires en ligne, ainsi que gérer par la suite son portefeuille de produits.L’aspect graphique du site, classique, montre cependant un fond d’écran “flocons de neige“, souvent utilisé lors d’opérations commerciales de Noël. Ici, il laisse à penser que le site n’a pas été mis à jour depuis…

Structure du catalogue à revoir

À l’utilisation, si l’on ne connaît pas le nom exact du logiciel, il faut avoir recours aux catégories de produits. Pour ce qui nous concerne, celle-ci est vite trouvée : “Programming Tools/Java“. La liste délivrée correspond à notre besoin, mais elle est malheureusement scindée en 26 pages de 10 articles. C’est beaucoup trop, d’autant que la qualité des descriptifs de produits, laissée au bon soin de chaque vendeur, est très inégale ; ce qui pénalise aussi le moteur de recherche.Pour notre achat, la recherche sur le mot clé “3D” restreint la liste à trois pages. On accède enfin à la fiche produit, relativement complète, qui inclut parfois une capture d’écran, ce qui n’est pas le cas ici.

Le CD-Rom moins cher que le téléchargement ?

Deux modes d’achat sont proposés. On peut graver le fichier sur un CD, mais ce service, réalisé via un partenariat avec SwiftCD, n’inclut pas l’acquisition de la licence du produit. La gravure et l’envoi du CD dans les 48 h coûtent 9,95 $, mais ce n’est alors qu’une simple démonstration du logiciel. Cela est clairement indiqué sur le site, encore faut-il bien lire les écrans pour ne pas être trompé par la manipulation. Pour le téléchargement, on sélectionne l’option “Buy It Now !” afin d’accéder à une page formulaire unique où l’on saisit ses coordonnées personnelles et son numéro de carte bancaire. Attention, sur cette page, RegSoft en profite aussi pour vous proposer l’inscription à sa mailing list mais aussi, et c’est plus discutable, de recevoir sa compilation de 300 sharewares ( RegSoft.com Shareware CD volume 2). Une case cochée et la note s’alourdit de 21,95 $, alors que la facture initiale s’élève à 18 $.

Une signature électronique “maison

Un système, nommé par Reg Soft la “signature électronique“, demande de saisir une adresse électronique où le site enverra une demande de validation. Un nouvel écran récapitule les détails de la commande et demande une ultime validation. Le temps de traitement de ces écrans est de plusieurs secondes et la confirmation finale génère une erreur. En revanche, l’e-mail de “signature électronique” est reçu instantanément. Le message contient une URL pour le suivi de la commande, et surtout mentionne comment doit s’achever la transaction. En effet, on n’a pas obtenu pour l’instant de code pour notre shareware. Le message indique que, comme c’est le vendeur (un Japonais en l’occurrence) qui a en charge cette phase, un second message suivra.C’est effectivement le cas quelques secondes plus tard. Le second message nous parvient. Il contient un numéro de transaction (qui n’est pas une référence d’enregistrement pour un shareware), ainsi qu’une URL menant vers la facture au nom de RegSoft.com. Désormais, le créateur ou l’éditeur du shareware a 24 heures pour nous faire parvenir un numéro de licence. Seule assistance qui nous est proposée : l’adresse e-mail de ce dernier, unique possibilité de recours en cas de retard. Un peu restreint, d’autant que hotdownloads.com ne s’occupe pas lui-même du téléchargement.

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Alain Clapaud