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Deux études contradictoires sur le téléchargement

Selon le cabinet GfK, les Français sont deux fois moins nombreux qu’en 2006 à télécharger des films, de la musique ou des logiciels. Alors que le Credoc enregistre une hausse de 23 %.

On apprenait avant-hier, grâce au Credoc, que
les Français adorent télécharger. On découvrait hier, mardi 22 janvier, à la
lecture du Panorama GfK, que les pirates de l’Internet sont en train de rendre les armes ! Pour le cabinet, les foyers français ne sont plus que 2,3 millions à télécharger des contenus culturels ou technologiques sur Internet.Une diminution de moitié par rapport au chiffre de 5 millions qui était avancé en 2006. De plus, l’étude conduite par GfK fait ressortir une autre donnée impressionnante : à peine 900 000 foyers reconnaissent
télécharger illégalement des films, de la musique, des jeux vidéo ou des logiciels. Et un nombre équivalent affirme télécharger légalement des contenus payants.

Nouvelles habitudes de consommation

Comment expliquer une telle différence d’appréciation d’un jour à l’autre. Tout d’abord, si la publication de ces deux études se télescope, elles n’ont pas été réalisées au même moment. L’enquête du Credoc date du mois de juin 2007, le
Panorama GfK de décembre. A cette période,
la mission Olivennes de lutte contre le piratage était sous les feux de l’actualité, on comprend que les Français
aient été réticents à déclarer (par téléphone) qu’ils téléchargeaient illégalement.De plus, certaines habitudes de consommation se sont fortement développées en 2007, indique GfK : l’écoute et la consultation en streaming (à travers des sites comme YouTube ou Deezer), le
‘ sideload ‘, une pratique qui consiste à télécharger un contenu et à le partager avec son entourage et, enfin, la VOD (vidéo à la demande). Un marché encore émergent qui a représenté l’année dernière
un chiffre d’affaires de 30,5 millions d’euros, pour 8 millions de ‘ visionnages ‘.

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Philippe Crouzillacq