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Des maires-adjoints de Paris, pour un réseau unique d’antennes-relais

Les deux adjoints parisiens plaident pour un réseau unique d’antennes-relais mutualisé, alors que Paris s’apprête à signer la charte avec les opérateurs.

René Dutrey, adjoint EELV chargé du développement durable, et Mao Péninou, adjoint PS chargé de la qualité des services municipaux, militent dans une tribune publiée sur le site jdd.fr pour ” La mutualisation des sites et des antennes confiée à un opérateur public et l’interopérabilité entre les réseaux” sur Paris et demande pour ce faire des réformes du cadre légal national et européen. “La logique visant à couvrir les intérieurs d’immeubles (logements ou bureaux) à partir d’antennes situées sur les toits, nous semble impossible à tenir à terme, compte tenu de la croissance exponentielle du flux de données” affirment-ils.

Les deux adjoints à la mairie de Paris publient cette tribune alors que la Ville doit prochainement signer avec les opérateurs de téléphonie, “à l’issue d’une très longue et difficile négociation“, une charte  révisant à la baisse le seuil d’exposition maximal des riverains aux ondes des antennes-relais. La charte, qui sera soumise au vote des conseillers de Paris la semaine prochaine, présente certes des “avancées indéniables“, mais “la formule (…) a atteint les limites de ce qu’une collectivité locale peut faire“, soulignent-ils.

Les élus écologistes veulent réduire le seuil maximal d’exposition aux ondes

Pour aller plus loin, “Ce réseau unique pourrait exploiter les fréquences laissées vacantes par les différents opérateurs sans risque d’interférence. Il pourrait également prioriser l’installation d’antennes sur les sites les plus appropriés et réduire le besoin d’émission, contribuant ainsi à minimiser l’exposition subie par les riverains“, expliquent-ils.

Par ailleurs, les élus EELV du Conseil de Paris proposent d’adopter un voeu demandant au gouvernement d’abaisser à 0,6 volt par mètre le niveau maximal d’exposition aux ondes électromagnétiques. Ce taux maximal était l'”objectif cible” que s’était fixé le Conseil de Paris dans ses négociations avec les opérateurs, dans un voeu adopté en juillet 2011. Selon la charte que s’apprête à signer la ville de Paris avec les quatre opérateurs, les deux parties ont décidé de fixer deux niveaux de champs maximaux à ne pas dépasser dans les lieux de vie fermés : 5 volts par mètre ou 7 V/m avec la 4G, conformes aux seuils réglementaires recommandés par l’OMS (organisation mondiale de la santé)

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Frédéric Bergé avec AFP