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Déprime passagère

Le prix des bannières est en chute libre. Les patrons de sites revoient drastiquement à la baisse leur budget annuel et rares sont ceux qui osent…

Le prix des bannières est en chute libre. Les patrons de sites revoient drastiquement à la baisse leur budget annuel et rares sont ceux qui osent avancer des projections pour l’année prochaine. On murmure que le président d’un portail d’une grande chaîne française rechercherait 22,9 millions d’euros (150 millions de francs) pour pouvoir boucler son budget 2002.La publicité sur internet n’est pas au rendez-vous. Mais ce n’est que partie remise. La semaine dernière Tim Koogle expliquait que ce trou d’air publicitaire s’apparentait seulement à “un cycle”. Cette semaine, c’est Nicolas Dufourcq qui, dans Le Nouvel Hebdo, affiche sa sérénité. Pour le dirigeant de Wanadoo, il ne s’agit que “d’un coup de grisou “.Pas de quoi s’affoler, donc, même si ce coup de grisou devait emporter encore un grand nombre de start-up. Pour les sites les plus importants, ceux qui sont assez résistants pour faire le dos rond, la plupart des experts prévoient que les investissements publicitaires seront multipliés par cinq d’ici à 2005.Mais les agences de pub et les sites doivent encore faire preuve d’imagination pour séduire les marques traditionnelles. Il ne s’agit pas seulement de remplacer une bannière standard par une campagne out of box ou de vanter les mérites d’un skyscrapper (publicité verticale sur le web). Il faut que tous les acteurs s’accordent sur la finalité commerciale du net : outil de marketing direct, nouveau média ou média global ?Une première réponse pourra être donnée lorsque le haut débit sera généralisé. En attendant, la publicité devrait être davantage intégrée au contenu. Les internautes pourraient y perdre mais les sites y gagneront leur ticket de survie.

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La rédaction