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Dead Space 2 : Isaac est de retour, les nécromorphes aussi

La premier épisode avait été la grosse surprise qui fait chocotter de 2008. Isaac, l’ingénieur malchanceux, revient pour un nouvel opus avec plus d’action ? mais autant de frissons ?

En 2008, les joueurs ont repris une petite dose d’Alien, le premier, celui qui filait des sueurs froides juste à voir l’affiche. Dead Space apparaissait sur nos PC et consoles de salon. Pour une fois, vous n’étiez pas un soldat surentraîné, à la limite d’être blasé de se retrouver dans une situation extrême. Vous étiez Isaac, ingénieur, et pas superheureux de se retrouver au cœur d’une attaque de saletés galactiques, les nécromorphes. Les « armes », plus des outils, les environnements, les sorties dans l’espace en gravité zéro, l’ambiance en général étaient époustouflants.

Mine de rien

D’après Steve Papoutsis, producteur exécutif de Dead Space 2, ce deuxième épisode se situe trois ans après Dead Space. Vous aviez aimé le côté Jean Mineur du premier ? Vous allez être ravi, parce que ce nouveau volet prend place dans les profondeurs de The Sprawl, une cité minière a priori située sur Titan, un satellite de Saturne. A moins que ce ne soit à Bourg-en-Bresse. Quoi qu’il en soit, M. Papoutsis nous promet que Dead Space 2 saura continuer à nous faire frémir, avec une atmosphère toujours aussi lourde et angoissante. Pour renforcer l’immersion, on nous promet une amélioration de l’interactivité avec l’environnement. Il sera ainsi possible de casser l’éclairage pour plonger une salle dans le noir. Bonne nouvelle si c’est dans votre intérêt, mauvaise nouvelle si ce sont vos ennemis qui s’en mêlent et profitent de l’obscurité.

L’Isaac nouveau est arrivé

Pour affronter ce nouvel environnement, Isaac Clarke, héros qui n’en demandait pas tant, a droit à un relookage. Plusieurs combinaisons, un visage et même, croyez-le ou non, une voix. Nous ne l’avons pas entendue, mais c’est ce que promet Steve Papoutsis. Histoire de coller à la montée en puissance de l’action, cet Isaac 2.0 est plus réactif, plus apte à tirer rapidement.

Une expertise guerrière que le producteur exécutif du titre a tenu à expliquer par le fait que le petit ingénieur commence à avoir de l’expérience. Peu de personnes peuvent se vanter d’avoir survécu aux nécromorphes. Comme dans le premier épisode, il sera capable de bidouiller ses armes pour les améliorer, et il en aura même de nouvelles. On nous a parlé d’un javelin gun, pour empaler les ennemis, les clouer au mur puis les électrocuter ou les enflammer. Efficace à défaut d’être original. On retrouve les « pouvoirs » de télékinésie et de stase. La première était habilement mise en valeur. Le démonstrateur s’en servait pour récupérer des débris (de préférence tranchants, métalliques ou organiques) pour les projeter sur d’autres ennemis, vivants, eux. La stase, elle, a été beaucoup utilisée, peut-être même un peu trop, comme un bullet time.

Des nécromorphes pas amorphes

Et Isaac aura du fil à retordre avec les nouveaux nécromorphes qu’Electronic Arts et Visceral Games lui mettent dans les pattes.

Au rang des joyeusetés, on citera le Crawler, qui se promène avec ses boules d’acide, le Cyst, sorte de gros kyste, qui n’est rien d’autre qu’une mine antipersonnel organique, ou encore le Pack, qui tire son nom du fait qu’il se déplace toujours en groupe. Non seulement ces nouveaux monstres apportent un peu de variété au plaisir du découpage, mais ils servent également le gameplay. Il est en effet possible de récupérer un Crawler pour le jeter sur un autre nécromorphe ou d’attirer une meute de Packs dans un champ de Cysts. Qui a dit qu’on ne savait pas rire dans les stations-mines ?

Dans l’ensemble, on l’a dit, l’interactivité avec l’environnement est renforcée, qu’elle soit « passive », disons plutôt subie, comme c’est le cas avec les lumières, ou active. On peut ainsi, à certains endroits, briser une vitre pour provoquer la décompression d’un couloir et entraîner une horde ennemie dans l’espace infini. Il faudra juste réussir à tirer sur le bouton de fermeture d’urgence avant de faire soi-même le grand saut.

Encore plus…

Reste à savoir si la montée en puissance de l’action ne nuira pas à l’ambiance oppressante de l’ensemble. Steve Papoutsis se veut rassurant. « Ce ne sera pas un run-and-gun », un jeu où l’on fonce en tirant dans tous les sens. « Il faudra avancer avec prudence, même si les monstres auront moins tendance à sortir du placard. » Et puis, en guise d’au revoir, en bon producteur qui sait maintenir le suspense, M. Papoutsis, répondant à une question, déclare que « oui, peut-être qu’on verra l’Ishimura », le vaisseau à l’origine de la contamination des nécromorphes. Et la boucle est bouclée.

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Pierre Fontaine