Voici un appareil qui ne passe pas inaperçu. Le CyberShot DSC-F505E est composé d’un cylindre articulé autour d’un parallélépipède, l’ensemble étant enrobé d’une coque d’un métal léger et rigide, le magnésium. Le cylindre abrite le capteur, le flash et le zoom (signé Zeiss) d’une amplitude appréciable : 5X, soit une optique équivalente à un objectif 38-190 mm d’un 24×36. Le boîtier regroupe l’électronique de traitement, l’écran à cristaux liquides, l’alimentation, la carte mémoire et les connecteur
Un flash sans mode anti-yeux rouges
Le viseur optique est absent. Dans les cas difficiles, il aurait facilité la prise de vue et économisé la réserve d’énergie. La batterie est de marque InfoLithium et indique le temps d’autonomie à la minute près. Le flash, sans mode anti-yeux rouges, doit être activé manuellement, puisqu’il est rabattu sur le fût de l’objectif. Cette disposition n’est pas sans inconvénient en macrophotographie car le bord extérieur du zoom masque une partie de l’éclair, ce qui se traduit par une ombre portée au bas de l’image. Par ailleurs, contrairement à un Coolpix 950, de Nikon, ou un MX-2900, de Fuji, le modèle de Sony a tendance à surexposer l’image à courte distance, car la lumière est mal dosée. L’appareil est doté d’un mode automatique, mais l’utilisateur peut choisir d’ajuster le diaphragme ou la vitesse et sélectionner des modes spécifiques pour la prise de vue. les photos se visionnent sur l’écran, et la netteté se vérifie grâce à un zoom variable qui porte sur l’affichage sans modifier le fichier en mémoire. Le CyberShot DSC-F505E photographie en 1 600 x 1 200 points et enregistre une séquence vidéo de 15 secondes au maximum, durée qui n’augmente pas si l’on utilise une carte mémoire Memory Stick de grande capacité. Les 8 Mo fournis avec l’appareil sont insuffisants, d’autant que le produit de Sony est vendu environ 7 500 F (1 143 e). Cela dit, il faut reconnaître que ces cartes sont moins onéreuses que les SmartMedia ou les Compact Flash. Aujourd’hui, les 64 Mo sont proposés à environ 1 300 F (198 e). Les 128 et 256 Mo sont attendus pour cette année et une génération de cartes plus rapides va voir le jour, Sony ayant conclu un accord avec Lexar, fabricant de CompactFlash. Le transfert des photos bénéficie de la présence d’une interface USB, venant compléter l’interface série. L’optique, de l’allemand Zeiss, et la bonne exploitation du capteur contribuent à la qualité des images, équivalente à celle des meilleurs appareils dotés de 2 millions de points.
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