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CSC veut rebondir sur les contrats d’externalisation européens

Après un exercice fiscal 2002 difficile, la SSII américaine veut augmenter de 50 % ses activités d’outsourcing et pourrait procéder à des acquisitions en France et en Allemagne.

La demande soutenue du secteur public aux Etats-Unis, la faiblesse du dollar et le bon comportement des services d’externalisation auront permis à Computer Sciences Corporation (CSC) de maintenir son chiffre d’affaires
autour des 11,3 milliards de dollars en 2002 (clos en fin mars 2003) ?” soit un recul de 3,3 % en monnaie constante ?” et d’améliorer légèrement ses résultats à 440 millions de dollars.L’activité
européenne, qui représente 26 % du chiffre d’affaires de la SSII, a progressé de 8,9 % en dollars courants, mais a reculé de 8,8 % en monnaie constante au cours
du dernier trimestre.De son côté, le secteur public américain, qui a plus que compensé le recul du chiffre d’affaires dans le secteur privé, représente désormais 29 % du chiffre d’affaires (26 % en 2001). Cette année, cette part
devrait encore progresser avec la consolidation, depuis le 7 mars dernier, de l’activité de Dyncorp, un spécialiste de l’intégration et de l’infogérance, également présent dans le secteur public.

La signature de gros contrats et des acquisitions

En France aussi, ‘ l’Administration et la distribution constituent des relais de croissance dans l’activité du conseil et de l’intégration, qui demeure plutôt stagnante actuellement,
estime Claude Czechowski, PDG de CSC Europe de l’Ouest (France, Belgique et Luxembourg). Nous attendons surtout une croissance de 50 % de nos activités de tierce maintenance applicative, d’infogérance et de Business
Process Outsourcing (recouvrement, règlement, centre de gestion…) pour l’année en cours, les deux tiers du carnet de commandes de ces activités étant déjà signés ‘
.Soit une croissance très supérieure aux 12 % de progression du marché des prestations d’externalisation prévus par Pierre Audoin Consultants pour 2003 (+ 10,6 % en 2002).Le groupe souhaite renforcer l’activité d’externalisation en France et en Allemagne à travers la signature de gros contrats ou d’acquisitions. Représentant aujourd’hui seulement un quart du chiffre
d’affaires de CSC Europe de l’Ouest, l’externalisation tend ainsi à prendre la place qu’elle occupe en moyenne au niveau mondial, soit 51 % du CA. Sa progression contribuera aussi à la croissance du chiffre
d’affaires de CSC Europe de l’Ouest en 2003, qui a enregistré un recul de 15 % à 409 millions d’euros en 2002, après une progression de 20 % en 2001.

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Boris Mathieux