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Connectik’Up : un potentiel à exploiter

Fondée sur des modules open source, la solution intranet d’Eskape exige de nombreux paramétrages pour offrir toute sa richesse.

La société Eskape a tiré parti de certains modules open source et des extensions propres au noyau 2.4 de Linux afin d’élaborer Connectik’Up, une solution intranet relativement complète. Son meilleur atout : des fonctions de sécurité intégrées, qui en feraient – en théorie -, une solution clés en main adaptée aux petites structures. Malheureusement, l’ergonomie médiocre de sa configuration par défaut masque sa richesse fonctionnelle. De nombreux paramétrages sont donc nécessaires pour en faire un outil convivial et exploiter pleinement son potentiel. Un travail qui sera facilité par le kit de développement livré par l’éditeur (1 525 e ht).

Des fonctions vulgarisées

Fournie avec une plate-forme Lamp (Linux, Apache, MySQL, PHP) – d’autres bases peuvent aussi être raccordées -, Connectik’Up comporte un coupe-feu logiciel, qui n’est autre que le module Iptables de Linux. Eskape l’a habillé d’une interface graphique, qui permet de gérer facilement les protocoles, les applications et les grappes d’éléments réseau à considérer, ainsi que les redirections, les masquages et les autorisations à effectuer. La solution propose une exploitation tout aussi simple des fonctions de RPV de Linux, du proxy Squid et du logiciel de détection d’intrusion Snort. Un antivirus filtre automatiquement la messagerie incluse dans Connectik’Up (IMP), mais il peut être également utilisé au coup par coup pour scanner tout type de fichier stocké dans l’intranet. La fonction ” Site/réseau ” complète la sécurité, en distinguant les connexions d’utilisateurs depuis le LAN, des connexions depuis Internet.De plus, l’administrateur dispose d’un large champ d’action : supervision du système et du parc de machines connectées (adresses IP, OS, DNS…), gestion fine des profils et des droits d’utilisation (droits affectés à chaque application indépendamment les unes des autres, avec des droits spécifiques pour chacune). Enfin, le ” Gestionnaire d’objets ” lui permettra, à terme, de développer ses propres applications. Pour l’instant embryonnaire, il se cantonne à générer des objets simples tels que des tableurs pour créer une liste d’achats, par exemple. Connectik’Up est livré avec un annuaire (compatible LDAP) divisible en sous-annuaires (fournisseurs, clients…), une messagerie austère, ainsi qu’un agenda avec alertes, un calendrier (WebCalendar) et une liste de tâches partageables. Celle-ci peut aussi suivre un circuit de validation sommaire ; un véritable module de gestion de projets est en cours de développement. L’alimentation de l’intranet lui-même est assurée par le logiciel de publication SPIP, dont l’interface tranche avec le reste de la solution. Il ne prend en compte que du format texte (pas d’éditeur avancé), à saisir ou à copier-coller, et importe les images. L’importation de documents divers nécessite un module de GED optionnel. Cependant, SPIP met bien en exergue les documents soumis à publication et l’état de leur validation. Chaque utilisateur peut paramétrer de façon sommaire l’interface graphique (skins, couleurs…) de Connectik’Up, la confidentialité de ses applications et de ses groupes de collaboration.

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Julie de Meslon