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Comparatif : le standard XQuery est bien plus qu’un langage d’interrogation de bases de données

S’il tire sa syntaxe d’une dizaine de dialectes, le standard d’interrogation promu par le W3C arrive, en quelques lignes de code, à créer de nouveaux documents XML.

Le dernier avatar de la recherche sur l’interrogation des bases de données XML prend aussi aux langages de manipulation des données XML ?” en particulier à XSLT (XML Style Sheet Language Transformations). Ce n’est pas un hasard. L’un des premiers langages d’interrogation ?” XQL ?” est lié à XSL, et il permettait de définir un chemin d’accès dans un document XML. Mais “XQL a été développé pour répondre à des cas particuliers“, résume Jean-Christophe Bernadac, directeur technique chez Cosmosbay. XPath, sous spécification de XQL, est inspiré de XQL, et déjà pourvu d’une syntaxe plus rigoureuse. Mais il ne permettait pas de mettre à jour les données, de sélectionner un groupe d’éléments et d’en extraire les données… A l’arrivée, XQuery se révèle très puissant. Il est ainsi capable de parcourir l’arborescence d’un document XML, de remonter les informations demandées par l’utilisateur et de créer un nouveau document XML ne contenant que ces données. Dans l’exemple choisi, on demande à visualiser tous les titres de livres édités par Addison-Wesley dont la date de publication est supérieure à 1991. Si le nombre de lignes de codes est quasiment identique dans les deux requêtes, linterrogation de la base avec XQuery se fait avec des instructions proches de SQL, donc très simples (For, In, Where et Return). Il est à noter que SQL permettait déjà de construire de nouvelles tables ” virtuelles ” contenant le résultat de la recherche. Le résultat est le même quelle que soit la requête utilisée.

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Renaud Edouard