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Comment fonctionne un code-barres ?

Question adressée à la rédaction par Norbert Scholler

C’est à ses esthétiques zébrures que le code-barres doit son nom : les traits noirs et blancs qui le composent symbolisent des caractères, selon un code propre à chaque norme.La lecture du code-barres se fait grâce à un scanner. Il envoie de la lumière que seuls les traits blancs de l’étiquette imprimée renvoient. Il s’agit d’un simple code binaire (des 0 et des 1) : un trait blanc (0) ou un trait noir (1).Pour étiqueter les produits, la grande distribution utilise la norme EAN 13, sans aucun doute la plus familière. Le code-barres contient alors deux nombres de six chiffres, chaque chiffre étant représenté par une série de sept traits. Le premier nombre correspond à la référence du fabricant, le second à celle de l’article.Mais d’autres normes existent, en fonction des secteurs d’activité, certaines ajoutant le codage des lettres à celui des chiffres. Tout comme de nombreuses variantes sont apparues. Par exemple, les codes dits bi-dimensionnels ou 2D, plus complexes, dont un type apparaît dans certaines pages de Micro Hebdo. Dans ce cas, le code-barres 2D, pris en photo avec un téléphone mobile, renvoie vers un lien Internet.Historiquement, c’est le 26 juin 1974, dans un magasin d’alimentation de Troy, dans l’Ohio, que le premier article a été scanné, un lot de dix paquets de chewinggum Wrigley. L’idée était de simplifier le passage en caisse et de faciliter les inventaires dans les épiceries. L’un des inventeurs, Norman Woodland, s’était inspiré du code morse, mais l’utilisation de points et de traits obligeait à tenir le lecteur de code bien en face. Pas assez pratique. Jusqu’au jour où, assis sur une plage de Californie, il trace points et traits dans le sable. Et, machinalement, leur ajoute des lignes verticales…

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Olivier Lapirot