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Colocalisation : à quand le rebond ?

En 2000, le marché européen de la colocalisation avait progressé de 71,9 % à 275 millions de dollars. Il n’en sera pas de même en 2001-2002,…

En 2000, le marché européen de la colocalisation avait progressé de 71,9 % à 275 millions de dollars. Il n’en sera pas de même en 2001-2002, mais d’ici à 2005 Frost & Sullivan prévoit une reprise et un équilibre entre l’offre et la demande. La mauvaise passe devrait donc durer jusqu’à fin 2002.Frost é Sullivan prévoit ainsi un chiffre d’affaires de 317 millions de dollars en 2001, et puis de 413 millions en 2002, soit une croissance annuelle moyenne de 30 % seulement. Et en nombre de mètres carrés, la croissance ne serait que de 2 %. Mais pour 2005, c’est un chiffre d’affaires de 2 milliards de dollars, que la société d’études pronostique.Cette moindre croissance momentanée est, évidemment, due à une pression accrue sur les prix, à une surabondance de l’offre (700 000 m2 seraient aujourd’hui disponibles en Europe, 3 millions aux Etats-Unis) et aux fausses illusions que le concept d’ASP a fait naître. Elle se traduira immanquablement par une concentration des offreurs.Les acteurs mineurs seront en difficulté : ils ne trouveront plus de ressources financières sur le marché et il est exclu qu’ils puissent encore s’introduire en Bourse. Mais les prix devraient cesser de baisser et les opérateurs mobiles seront les seuls à apporter un supplément d’activité avec la mise en place de leurs services 2,5G et 3G. Jusqu’en 2003, l’essentiel de l’activité viendra de services liés au Web, déployés par les entreprises click & mortar. Dans son analyse, Frost & Sullivan a distingué trois familles de prestations :- l’hébergement sec, qui consiste à installer des équipements dans des locaux dédiés, offrant toutes les conditions de sécurité, d’approvisionnement électrique, voire de connectivité aux réseaux des opérateurs ;- la colocalisation avec un niveau de service intermédiaire, consistant à installer de nombreux serveurs et à assurer la répartition de trafic entre eux ;- et la colocalisation comprenant des services à forte valeur ajoutée tels que la maintenance de premier et de deuxième niveau. Cette prestation permet donc aux clients de gérer leurs équipements à distance et de déléguer complètement des fonctions de back-office.Ces trois familles de prestations sont proposées par deux types d’acteurs : ceux qui peuvent garantir une neutralité absolue par rapport aux transporteurs, et ceux qui sont liés à un opérateur de réseaux.Selon Frost & Sullivan, les centres de colocalisation seront tenus, dans l’avenir, de proposer des solutions totalement évolutives et flexibles. Seuls les plus grands pourront sans doute répondre à cette nouvelle exigence (www.frost.com).

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La rédaction