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CMS 200 : pour une gestion efficace du contenu

Les qualités d’édition de la suite logicielle d’Ektron sont réelles. Dommage, son administration est déroutante.

Éditée par l’américain Ektron, CMS 200 est une solution de gestion de contenu Internet destinée aux PME. Exploitable par Internet Explorer 5.0 (ou versions supérieures), la suite est livrée avec des pilotes permettant de gérer des tables SQL Server ou Access. Pour les besoins de notre test, nous avons utilisé Access, et le serveur web Microsoft IIS en local. Sitôt la connexion effectuée, la page d’accueil présente un site de test consacré au logiciel, prêt à être édité. Un menu global, en pavé, concentre les fonctions générales de l’outil : éditer un contenu, afficher l’historique des modifications d’une page, accéder à l’espace d’administration…

Un éditeur très accessible

L’édition d’un document peut se faire en mode totalement visuel à l’aide d’eWebEditPro, un éditeur intégré à CMS 200. Ce composant ActiveX ne réclame pas plus d’habileté que le maniement d’un traitement de texte. Il est particulièrement bien adapté aux débutants mais, revers de la médaille, relativement pauvre d’un point de vue fonctionnel. Il permet la définition de liens, l’insertion d’images, la modification de tableaux ou la définition des couleurs, etc. Depuis cette même interface, l’utilisateur peut sauvegarder puis publier le contenu ou recourir à la fonction ” check in “. Ainsi, la base de données sera mise à jour, mais sans déclencher la publication du contenu.Mais CMS 200 peut aussi fonctionner avec Dreamweaver de Macromedia, dont il va jusqu’à personnaliser les menus.De leur côté, les administrateurs du site disposent de fonctions classiques d’administration : définition des répertoires du site et de ses contenus, attribution de droits d’accès à des utilisateurs ou à des groupes d’utilisateurs… Mais à ce stade, l’ergonomie du logiciel, jusqu’à présent bien pensée, se dégrade. Il présente en effet de multiples répertoires arborescents, destinés à gérer l’organisation logique du site. Sur ce principe, le répertoire Content permet de définir des blocs de contenu, identifiés par une clé numérique. De son côté, le répertoire Library se consacre à la gestion de toutes les ressources graphiques et audiovisuelles utilisées par le site. Bref, le site et ses répertoires d’un côté, les fichiers qu’il utilise de l’autre. Dans la pratique, ces entrées paraissent redondantes et auraient pu être fusionnées au sein d’un même espace.

Un circuit de copie limité

Point positif, chaque contenu pointé peut être édité sur simple appel de la fonction idoine : outre la transformation dudit document, l’interface de travail permet de définir les métadonnées, utiles pour l’indexation, et les droits d’accès. De plus, les nombreux critères proposés fonctionnent sur le mode de l’héritage : un répertoire marqué en lecture seule auprès d’un groupe d’utilisateurs répercutera ces droits sur tous les documents qu’il contient.Enfin, l’outil gère un circuit de copie rudimentaire. S’il permet à un utilisateur de savoir quels traitements il doit apporter à un contenu, il n’offre pas à l’administrateur de console de supervision. Difficile dans ces conditions de savoir combien de documents au total attendent d’être validés.

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Francisco Villacampa