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choisit le Palm comme client intranet

Tout ce que nous voulions, c’était un système simple.” D’une phrase, Claude-Aimé Motongane résume tout un cahier des charges. Déjà équipé d’une messagerie et de diverses…

Tout ce que nous voulions, c’était un système simple.” D’une phrase, Claude-Aimé Motongane résume tout un cahier des charges. Déjà équipé d’une messagerie et de diverses applications Notes, Pechiney Emballage Flexible Europe (PEFE) envisage, fin 1999, de faciliter l’accès distant de ses responsables itinérants à l’intranet de Pechiney. Jusqu’alors, ceux-ci utilisaient leur ordinateur portable pour consulter leur messagerie et leur carnet d’adresses, ou pour gérer leurs rendez-vous. “Ils devaient donc trouver une ligne RTC pour se connecter. La connexion des PC portables par GSM Data était impossible, car cette norme est incompatible avec Notes. Autre contrainte, notre réseau est bâti sur Global Intranet, de France Télécom. Or, dans des pays comme la Pologne, il n’y a pas toujours d’interconnexion entre opérateurs”, constate le responsable informatique de PEFE. Après avoir écarté le WAP (” une technologie immature qui nécessite trop de spécifications techniques “), la division s’intéresse de près à une solution basée sur un PC de poche, qui supporterait une passerelle de synchronisation de messagerie Notes. Début 2000, tous les éléments sont définis : le client sera un Palm, la synchronisation sera assurée par le logiciel Pylon, de Globalware, et la SSII Quorum assistera PEFE dans sa démarche.
Pylon Pro (agent Notes) a été installé sur certains modèles de téléphones portables Nokia, Sagem et Motorola. En amont, le serveur Notes de PEFE a été équipé de Pylon Server Sync. Quinze jours ont suffi pour paramétrer le système. Sur le serveur, l’opération a consisté essentiellement à identifier les postes distants ou à définir les droits des utilisateurs ; des paramètres de cible (la cible étant le mobile) ont été enregistrés sur les Palm, comme le numéro de téléphone de l’utilisateur, et les téléphones mobiles n’ont nécessité que quelques paramètrages physiques, notamment pour les connexions infrarouges.

Une synchronisation quasi automatique

Aujourd’hui, cinq itinérants utilisent ce système : le déploiement généralisé dépendra du succès de ce test. Après avoir connecté leur Palm à leur mobile (par câble ou en les alignant en cas de liaison infrarouge), il leur suffit d’appuyer sur le bouton Synchronisation pour que l’assistant transmette l’information au mobile, qui compose automatiquement le numéro correspondant au point d’entrée sur l’intranet. “Un numéro différent pour chaque pays d’appel, pour avoir de meilleurs temps de réponse”, précise le responsable informatique. En quelques minutes, les e-mails et toutes les informations relatives à l’utilisateur sont rapatriés sur le Palm. Mais le système a ses limites. “La capacité des Palm ne permet pas d’étendre le système à des bases de données Notes. On peut, en revanche, envisager d’autres applications, comme la gestion des notes de frais. Le faible débit GSM (9 600 kbit/s en qualité optimale) est aussi très restrictif.” Cette contrainte peut provoquer des coupures en pleine synchronisation : il faut alors recommencer tout le téléchargement. PEFE attend donc beaucoup de l’arrivée des réseaux GPRS.

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JULIE DE MESLON